Comment penser aujourd’hui le grand oeuvre de Gioacchino Rossini (1792-1868), datée de plus de deux siècles, aux couleurs ambivalentes, partagée, voire profondément double, sujet de tant de débats esthétiques ? Afin de tenter de percer à jour les enjeux musicaux, littéraires, philosophiques, graphiques et même cinématographiques que soulèvent le « discours rossinien » polymorphe, il convient d’indiquer les nombreuses ramifications de l’OEuvre rossinienne.La figure du miroir ou celle du prisme, entités tournées dans un premier temps vers l’intérieur et cependant éminemment ouvertes sur l’extérieur, vers d’autres horizons artistiques, permettent une approche renouvelée de la production rossinienne et de ses enjeux. En prenant appui sur les liens que tissent ensemble musiques, textes et mise en scènes, puis en mettant en lumière les nombreux échos des opéras rossiniens dans l’art et la pensée moderne, notamment la psychanalyse, il est possible de mieux comprendre le langage et le génie de cet « éternel incompris » qu’est Gioacchino Rossini.Il est opportun de commencer par situer l’artiste de Pesaro dans son temps avant d’aborder ses particularités stylistiques, en insistant sur le rôle de son orchestre en lien avec l’action scénique et sur les nombreux « auto-emprunts » présents dans sa musique, sorte de « galerie des miroirs » de son OEuvre. Par ailleurs, les approches philosophiques, psychanalytiques balisées notamment par Emmanuel Kant (1724-1804), Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831), Sigmund Freud (1856-1939) et Jacques Lacan (1901-1981), permettent de mieux comprendre l’articulation des différents arts au sein des opéras en questionnant la place du « mot », du « signifié » et du « son ».Enfin, un parallèle avec les peintures de Salvador Dalí (1904-1989), et René Magritte (1898-1967), offrent un questionnement possible du « cadre » del’oeuvre susceptible de déployer la pluridisciplinarité foisonnante du matériau rossinien. Le cinéma de Stanley Kubrick (1928-1999), amorce une voie d’accès au « regard » que le spectateur pose sur l’oeuvre et sur lui à travers elle, en mesurant toujours son rapport avec l’opéra rossinien, révélant ainsi sa profonde modernité, miroir du XXIe siècle. / Not available / Come pensare oggi l’Opera di Giacchino Rossini (1792-1868), vecchia di più di due secoli, dai colori ambivalenti, “divisa” anzi profondamente doppia, oggetto di numerosi dibatti estetici ? Per tentare di svelare le problematiche musicali, letterarie, filosofiche, grafiche e anche cinematografiche, suscitate dal suo discorso polimorfo, è opportuno definire le numerose ramificazioni dell’opera rossiniana.Le figure dello specchio o del prisma, forme rivolte dapprima verso l’interno e in un secondo tempo aperte principalmente verso l’esterno, verso altri orizzonti artistici, permettono un approccio nuovo alla produzione rossiniana e alle sue problematiche. Basandosi sui legami che tessono assieme le musiche, i testi e le messe in scena, e ponendo ascolto ai numerosi echi suscitati dalle opere rossiniane , perfino nell’arte e nel pensiero moderno –in particolare la psicoanalisi – è possibile capire meglio il linguaggio e il genio dell’ « eterno incompreso » che è Gioacchino Rossini.E’ opportuno anzitutto situare Rossini nel suo tempo prima di affrontare le questioni del suo stile particolare, insistendo sul ruolo della sua orchestra in legame costante con l’azione scenica e suoi con i numerosi “autoprestiti” presenti nella sua musica, sorta di « galleria di specchi » della sua opera. Inoltre, le teorie filosofiche e psicoanalitiche di Emmanuel Kant (1724-1804), Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831), Sigmund Freud (1856-1939) e Jacques Lacan (1901-1981), ci aiutano a capire meglio l’articolazione delle diversi arti in seno alle opere di Gioacchino Rossini, portando a interrogarci sulla posizione della « parola », del « significato » e del « suono ».Inoltre, un parallelo con i quadri di e Salvador Dalí (1904-1989) e di René Magritte (1898-1967) consente di porre la questione del «quadro» dell’opera e di definirene la pluridisciplinarità. Infine, il cinema di Stanley Kubrick (1928-1999) offre la possibilità di lavorare sullo « sguardo » che lo spettatore pone sull’opera e per suo tramite su se stesso, misurando sempre il suo rapporto con l’opera rossiniana, che rivela cosi la sua intensa modernità, specchio della modernità del ventunesimo secolo.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014LORR0286 |
Date | 17 November 2014 |
Creators | Vitelli, Olivia |
Contributors | Université de Lorraine, Buffaria, Pérette-Cécile |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | Italian |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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