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Impacts socio-économiques des bonnes pratiques du développement durable sur une entreprise et ses parties prenantes : de l’opérationnalisation de la performance sociale à une action collective dans la promotion immobilière / Socio-economic impacts of Sustainable Development good practices on a corporate and its stakeholders : from social performance operationalization to collective action in real estate development

La Performance Sociale de l’Entreprise (PSE) s’inscrit dans une approche principes-processus-résultats fondée sur la Théorie des Parties Prenantes. Son opérationnalisation renvoie à des difficultés notamment imputables au concept de Développement Durable : complexité des enjeux socio-techniques, préoccupations (sociales, environnementales, économiques) incompatibles, ... A ces difficultés, s’ajoutent celles d’une approche par les Parties Prenantes (PP) : identification, conflits intra/inter-catégorie, dynamique des relations, … Partant, il s’agit de coordonner les PP pour éviter les conflits. Entre alors en jeu la question de l’action collective relative à l’opérationnalisation de la PSE. Cette "thèse CIFRE" s’intéresse particulièrement aux conditions de l’émergence et de la pérennisation d’une telle action ; ces conditions émanant de la concertation des PP et fondamentalement du dépassement (compromis) de leurs conflits. L’outillage proposé par les théories de l’action collective est mobilisé pour dépasser les difficultés de l’opérationnalisation de la PSE ; la théorie de l’ordre négocié pour mieux identifier les PP évoluant entre conflits et coalitions, s’inscrivant alors dans une dynamique ; les approches en termes d’Economies de la Grandeur pour saisir leurs conflits et compromis. Dans le secteur de la Promotion Immobilière, il y a une crise de confiance et - pour une action collective - il faut des règles. Notamment, le conflit fondé sur la valeur et sa création est profond ; et le compromis écolo-marchand en découlant est controversé. Si l’action collective y est donc voulue commune, elle ne peut être une "action à plusieurs" et reste une "action ensemble". / Corporate Social Performance (CSP) is part of an approach principles-process-results based on Stakeholder Theory. Its operationalization refers to difficulties particularly due to the concept of Sustainable Development: complex socio-technical issues, incompatible concerns (social, environmental and economic) ... To these difficulties, are added those of an stakeholder approach: identification, intra/inter-category conflicts, relationship dynamics, ... Accordingly, it is to coordinate the stakeholders to avoid conflicts. This engages the question of collective action on CSP operationalization. This "CIFRE-thesis" is particularly interested in the conditions for the emergence and sustainability of such action; these conditions emanating from the consultation of stakeholders and fundamentally the exceeding (compromise) of their conflicts. The tools offered by the theories of collective action is mobilized to overcome the difficulties in the CSP operationalization ; approaches in terms of "Economies de la Grandeur" to capture the conflicts and compromises; the theory of negotiated order to better identify the stakeholders moving between conflicts and coalitions, then enrolling in a dynamic. In the sector of real estate development, there is a deep crisis of confidence and - for collective action – rules are needed. Especially, the conflict based on value and its creation is deep; and the "écolo-marchand" compromise resulting is controversial. If collective action is therefore required "common", it cannot be an "action à plusieurs" and remains an "action ensemble".

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016LIL12002
Date12 April 2016
CreatorsKomi, Abdoul Karim
ContributorsLille 1, Maillefert, Muriel, Roggero, Pascal
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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