Le nouveau contexte québécois en éducation a mis de l'avant la professionnalisation du métier de l'enseignant. Les enseignants de la formation professionnelle (F.P.) n'y ont pas échappé et, dorénavant, ils doivent agir et être considérés comme des enseignants à part entière tels que ceux du régulier, soit des professionnels de l'enseignement.
Or, le processus de professionnalisation d'un individu est très complexe et passe par la réussite de plusieurs facteurs. L'un d'eux est qu'il réussisse à développer son identité face à la profession. Pour l'enseignant, il est primordial qu'il arrive à se représenter la profession enseignante et lui-même comme enseignant. Tout cela a déjà été largement discuté par plusieurs chercheurs dont Zeichner et Gore (1990), Nault (1993), Mukamurera et Uwamariya (2005) et Riopel (2006) pour ne nommer que ceux-là.
Ainsi, la réussite du processus de professionnalisation passe par une insertion réussie dans cette même profession. Cependant, comme le souligne Balleux (2006), la plupart des enseignants ?uvrant en formation professionnelle entrent dans leur nouvelle carrière d'enseignant après une vie professionnelle généralement bien entamée. Aussi, ils commencent rarement leur carrière suite à une formation universitaire. Il y a donc une différence marquée entre les enseignants du régulier et ceux de la formation professionnelle au niveau du processus à l'intérieur duquel ils développent leur identité enseignante.
Identifer | oai:union.ndltd.org:Quebec/oai:constellation.uqac.ca:240 |
Date | January 2011 |
Creators | Gaudreault, Armand |
Source Sets | Université du Québec à Chicoutimi |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou mémoire de l'UQAC, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://constellation.uqac.ca/240/, doi:10.1522/030165959 |
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