Return to search

Imaginaire sécuritaire et alliances militaires

L’adhésion à l’OTAN façonne-t-elle l’imaginaire sécuritaire ? À travers l’analyse des discours des locuteurs autorisés australiens et français sur le thème de la guerre en Afghanistan (2001-2012), ce mémoire vise à comparer les imaginaires sécuritaires de ces deux États au regard de leur relation avec l’OTAN. Lorsque ces éléments constitutifs sont mis bout à bout, avec le récit entourant le cadre d’opération (chapitre 1), celui de la représentation de l’ennemi (chapitre 2) ainsi que celui de la la désignation de la menace (chapitre 3), l’ensemble que l’on appelle l’imaginaire sécuritaire permet de mieux comprendre les décisions qui sont prises en matière de politique étrangère. La comparaison de l’imaginaire sécuritaire entre la France, qui est pourtant membre de l’organisation transatlantique, et l’Australie, qui n’en est pas membre, indique que l’Australie partage un imaginaire sécuritaire proche de la France laissant apparaître que l’OTAN n’a pas d’impact et qu’il faut chercher dans un ensemble plus large la réponse. L’analyse suggère que les deux gouvernements (re)produisent un discours dans lequel ils cherchent à accroitre l’espace discursif entre un « eux » barbare et un « nous » magnifié. / Does NATO membership shape the security imaginary? Through a discourse analysis of Australian and French authorized speakers on the subject of the war in Afghanistan (2001-2012) this dissertation compares the security imaginary of these two states in terms of their relationship with NATO. Accounting for the narrative surrounding the operating framework (Chapter 1), the representation of the enemy (Chapter 2) as well as the designation of the threat (Chapter 3), security imaginary allows a better understanding of foreign policy decisions. Comparing France’s security imaginary, which is a NATO member, with Australia’s, which is not, reveals that Australia shares a security imaginary similar to France’s. Thus, NATO membership does not seem to have an impact on security imaginary. The analysis suggests that both governments (re)produce a discourse in which they seek to increase the discursive space between a barbaric "them" and a magnified "us".

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/11615
Date08 1900
CreatorsChoquet, Louis-Philippe
ContributorsMérand, Frédéric
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse

Page generated in 0.0022 seconds