Pour Freud et Lacan, la psychose n'est pas un état déficitaire. Le texte de Schreber demeure un traité paradigmatique, aujourd'hui encore inégalé.Le délire paranoïaque est une tentative de guérison pour le premier. Un essai de rigueur pour le second. Reste la question épineuse du transfert psychotique. Freud ne croit pas le psychotique capable de transfert analytique, Lacan pense au début que le transfert est susceptible de provoquer un déclenchement, et que, par ailleurs, le psychotique a l'objet a dans sa poche. Freud continua à recevoir des psychotiques tout en dissuadant ses disciples de le faire. Lacan, qui connut la psychose avant la psychanalyse, avance que le psychanalyste ne doit pas reculer devant la psychose. Le sujet psychotique qui reste en dehors de tout lien social établi peut-il être accueilli par le discours analytique ? C'est cela que nous examinons dans cette thèse. Si le sujet ne guérit pas de sa psychose, peut-il inventer dans la cure des suppléances pour y faire face ? Il n'existe pas de solution générale, mais une approche des contingences. Pas de garantie donc, mais peut-être le désir de l'analyste...
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00690335 |
Date | 05 November 2011 |
Creators | Sakellariou, Dimitrios |
Publisher | Université Toulouse le Mirail - Toulouse II |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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