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Association entre l’exposition à long-terme aux particules fines dans l’air ambiant et la mortalité selon différentes méthodes de contrôle de la confusion

L'association entre l'exposition prolongée aux particules fines (PM2.5) et la mortalité pourrait varier selon les méthodes de contrôle de la confusion. L'objectif était de comparer les estimations de cette association issues d’approches avec différentes méthodes pour le contrôle de la confusion. En utilisant la cohorte du Système de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), les estimations d'association provenant d’une régression de Cox avec contraste interindividuel et d’une régression conditionnelle logistique stratifiée sur les cas avec contraste intra-individuel ont été comparées. De plus, les estimations d’association de modèles de Cox ajustés pour des variables individuelles et locales, et ajustés seulement pour des variables locales, en utilisant la cohorte Santé et environnement du recensement canadien (CSERcan) pour la province de Québec ont été comparées afin d’évaluer comment les estimations d’association varient avec les variables incluses dans les modèles. Quatre-vingt-dix-huit millions de personées-années du SISMACQ ont été enregistrées. Des augmentations de la mortalité de 3,0% (Intervalles de confiance [IC à 95%] 1,8-4,3) et de 9,3% (IC à 95%] 4,1-14,8) par augmentation de 3,4 µg/m3 ont été observées pour la régression de Cox et la régression logistique, respectivement. Vingt et un millions de personnes-années de la cohorte CSERcan ont été enregistrées. Des augmentations de la mortalité de 2,2% (IC à 95% : 1,9-2,5) et de 0,8% (IC à 95% :0,6-1,0) par 1 µg/m3 ont été observées pour le modèle ajusté pour des variables individuelles et locales, et pour celui ajusté pour des variables locales seulement. Ces résultats confirment l'association entre l'exposition prolongée aux PM2.5 et la mortalité, et suggèrent que les méthodes de contrôle de la confusion peuvent influencer l’importance et la variabilité de ces estimations. / The association between long-term exposure to ambient fine particles (PM2.5) and mortality may vary depending on the methods of confounding control. The objective was to compare estimates of association using approaches varying by their confounding control methods. Using the cohort from the Quebec Integrated Chronic Disease Surveillance System (SISMACQ), association estimates from a Cox proportional hazard model with inter-individual contrast and from a conditional logistic regression with intra-individual contrast were compared. Additionally, results from Cox models adjusted for individual and local confounders, and adjusted only for local confounders using the Canadian Census Health and Environment Cohorts (CSERcan) for the province of Quebec were compared to evaluate how estimates vary when adjusting for individual and contextual confounders compared to adjusting for contextual factors only. For the SISMACQ cohort, 98 million person-years were recorded. Increase in mortality of 3.0% (95% CI: 1.8, 4.3) and of 9.3% (95% CI: 4.1, 14.8) were observed per 3.4 µg/m3 increment in exposure for the Cox model and conditional logistic regression. For the CSERcan cohort, 21 million person-years were recorded. Increase in mortality of 2.2% (95% CI: 1.9, 2.5) and of 0.8% (95% CI: 0.6, 1.0) were observed per 1 µg/m3 increment in exposure for the model adjusted for both local and individual confounders, and for the model adjusted only for local confounders. These results confirm the association between long-term exposure tom PM2.5 and mortality, and suggest that confounding control methods can influence the magnitude and variability of estimates of association.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/32500
Date11 1900
CreatorsResua Rojas, Martin
ContributorsSmargiassi, Audrey, Buteau, Stéphane
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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