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La construction de l'idée politique de la présomption d'innocence: Le cas de l'ADN dans la justice criminelle

L'intérêt ultime de cette thèse est d'observer si et comment les rapports entre l'État et les citoyens se transforment à l'ère du néolibéralisme et de la société du risque. Pour ce faire, nous avons privilégié un laboratoire particulier soit le débat politique concernant la mise sur pied de la Banque nationale de données génétiques. Compte tenu de sa centralité dans la définition du rapport entre l'État et les citoyens, nous avons questionné notre matériau pour découvrir la place faite à la présomption d'innocence dans le débat entourant l'instauration de cette technologie. Concrètement, la question qui guide notre recherche est: Comment les différents groupes de pression intervenus dans le processus législatif menant à l'adoption de la Banque nationale de données génétiques se représentent-ils la présomption d'innocence? Dans les mémoires des groupes de pression, nous avons analyse comment, à travers ce que les groupes disent, on peut percevoir leur conception de la présomption d'innocence. Nous avons pu dégager trois configurations, ou trois idéaux-types, des représentations de la présomption d'innocence: une présomption de risque, une présomption d'innocence relevant du libéralisme classique et une conception intermédiaire de la présomption d'innocence. Cette recherche, nous l'espérons, participe à combler un manque de connaissances empiriques sur la question de l'ADN en tant qu'objet sociologique et plus précisément sur l'ADN dans la justice criminelle.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/28030
Date January 2008
CreatorsVachon, Marie-Lyne
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format135 p.

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