L'objet de cette recherche qualitative est de saisir, de lire, de penser le temps à travers le discours de ceux pour qui il pose problème, qui en prennent particulièrement conscience parce qu'il pose problème: les détenus purgeant de longues sentences dans le système correctionnel canadien. À travers une série d'entretiens semi-directifs dans des établissements fédéraux à securité moyenne et maximale, cette étude tente de (re)construire la perception et l'aménagement du temps chez ces détenus.
Condamné à une peine privative de liberté, l'individu est aussi condamné au "temps cadre" des institutions carcérales: à une encapsulation du temps par rapport au temps des milieux libres, à une enregimentation de son temps par l'entremise de la routine monotone de l'institution, puis à une négation ou restriction de son libre aménagement du temps. L'analyse des entretiens démontre qu'en général, le temps semble très long pour les détenus. Certains moments semblent s'écouler particulièrement lentement: les périodes d'attente au début et à la fin de la sentence ainsi que les moments où les détenus sont confrontés aux activités de loisir du milieu libre. (Abstract shortened by UMI.)
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/26332 |
Date | January 2003 |
Creators | Frénette, Marie-Josée |
Contributors | Cellard, André, |
Publisher | University of Ottawa (Canada) |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Format | 179 p. |
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