Cette thèse explore les stratégies financières et organisationnelles adoptées par les petites et moyennes entreprises (PME) qui leur permettent de concilier croissance et indépendance. Les quatre chapitres apportent des contributions théoriques et empiriques à cette question. Le premier chapitre teste le lien entre contrôle familial et croissance sur un large échantillon de PME françaises. Le lien négatif entre contrôle familial et croissance s’explique par le fait que les entreprises familiales adoptent un comportement de croissance particulier consistant à créer un réservoir de fonds propres. Le second chapitre développe un modèle théorique afin d’expliquer ce comportement. Le cadre théorique fournit une explication au comportement patient des PME familiales et démontre que la constitution de réserves de trésorerie est une politique rationnelle et optimale en présence d’opportunités de croissance illiquides. Le troisième chapitre interroge les avantages et les coûts de la constitution d’un groupe de PME en utilisant une base de données sur les liens entre entreprises françaises. La constitution d’un groupe de PME est une stratégie organisationnelle qui favorise la croissance des entreprises affiliées au groupe et la croissance globale du groupe, en raison de l’efficience du marché interne des groupes de PME. Le dernier chapitre traite de la question des motivations de l’entrepreneur à créer un groupe de PME. Les observations corroborent l’hypothèse d’immunisation. La structuration sous forme de groupe de PME a pour objectif de limiter l’exposition du patrimoine de l’entrepreneur au risque de son activité, et non d’exproprier les actionnaires minoritaires.<p><p>This thesis explores the financial and organizational strategies adopted by small businesses in order to conciliate growth and independence. The four chapters present theoretical and empirical contributions to this issue. The first chapter tests the relationship between family control and growth on a large sample of French small businesses. The negative relationship between family control and growth relates to the fact that family controlled small businesses have a higher propensity to adopt patient growth behavior. The second chapter presents a theoretical framework that explains why small businesses hold large amount of cash. The model demonstrates why small businesses, with illiquid growth opportunities, need constituting capital in advance to maintain their growth capacity. The third chapter investigates whether small business groups (SBG) are an organizational strategy that promotes growth. The results show that grouping small businesses promotes small business development, because SBGs improve capital allocation. The last chapter explores entrepreneur motivation to grow the business by building a SBG. According to the results SBGs are built in order to immunize entrepreneur wealth exposure to the business risk, not to increase entrepreneur private benefits of control. / Doctorat en Sciences économiques et de gestion / info:eu-repo/semantics/nonPublished
Identifer | oai:union.ndltd.org:ulb.ac.be/oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210026 |
Date | 25 November 2010 |
Creators | Hamelin, Anaïs |
Contributors | Szafarz, Ariane, Dietsch, Michel, Petey, Joël, Huyghebaert, Nancy, Pirotte, Hugues, Ginglinger, Edith |
Publisher | Universite Libre de Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Faculté Solvay Brussels School of Economics and Management, Bruxelles |
Source Sets | Université libre de Bruxelles |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | info:eu-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/openurl/vlink-dissertation |
Format | 1 v. (231 p.), No full-text files |
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