Après un évènement potentiellement traumatique, si pour la plupart des individus les symptômes associés disparaissent rapidement, pour d'autres ils persistent. On parle alors d'état de stress post-traumatique. L'une des prises en charge les plus efficaces, basée sur le modèle de l'extinction de la peur conditionnée, est l'exposition répétée au souvenir traumatique. Cependant, tout comme pour la peur conditionnée qui peut réapparaître après son extinction, les symptômes psychotraumatiques peuvent également resurgir quelques temps après leur réduction ou leur élimination. L'objectif de cette thèse, à l'interface entre recherche fondamentale et clinique, est d'établir des liens entre le fonctionnement du cortex préfrontal ventromédian et la prédiction et la prévention du retour de la peur éteinte.Nos études chez le rat ont ainsi montré un rôle protecteur de la stimulation à haute fréquence du cortex préfrontal ventromédian sur le retour de la peur. Nos travaux chez l'humain, avec ou sans symptôme, ont permis d'identifier un certain nombre de prédicteurs physiologiques, cognitifs, cliniques et sociodémographiques de ce retour de la peur.Nous avons également pu déterminer des différences interindividuelles et ainsi caractériser des profils psychologiques plus qualitatifs. Sur le plan fondamental, nous avons pu mettre en évidence différentes conditions d'implication du cortex préfrontal ventromédian dans le rappel de la mémoire de l'extinction de la peur. Du point de vue clinique, nous proposons une base pour le développement d'outils visant à détecter les individus prédisposés à un déficit de rappel de cette mémoire, autrement dit, à la rechute psychotraumatique.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00966685 |
Date | 28 October 2013 |
Creators | Nachon, Ophélie |
Publisher | Université Nice Sophia Antipolis |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0109 seconds