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Rethinking the Monster : the condemnation of rape culture through the female monstrous body in Myriam Gurba's Mean and Carmen Maria Machado's "The Husband Stitch"

Ce projet analyse le mémoire hybride Mean de Myriam Gurba et la nouvelle « The Husband Stitch » de Carmen Maria Machado en se concentrant sur différentes itérations de monstruosité féminine dans des récits portant sur la culture du viol. Je démontre comment les corps féminins codés comme monstrueux deviennent le site d'un contre-discours qui perturbe et élargi les conceptions sociales qui sont faites de la violence sexuelle. Les écrits de Nathalie Wilson et Sara Ahmed informent la théorisation des monstres et de leurs rôles prescrits, tandis que les idées de corporéalité, embodiment, et abjection illuminent les possibilités représentatives du corps féminin et insistent sur ses capacités comme agent de changements culturels. Le premier chapitre examine la notion de corporéalité à travers différentes descriptions des traitements du corps féminin monstrueux. Les concepts d'embodiment et d'abjection signalent l'impact de la culture du viol sur le corps, considèrent tous les espaces comme potentiellement dangereux, et illustrent les similarités entre l'acte physique de viol et certaines techniques narratives. Le deuxième chapitre analyse la multiplicité de façons de régulariser le corps féminin monstrueux et de le subjuguer à des fins patriarcales. Par la juxtaposition délibérée de plusieurs moments clés à l'inclusion de cautionary tales subversifs, la nouvelle élabore une épistémologie radicalement politisée. Dans ce chapitre, l'abjection est perçue comme une technique expérimentale qui dérange la conception que le lecteur se fait de sa propre corporéalité et subjectivité. / This thesis analyzes Myriam Gurba's hybrid memoir Mean and Carmen Maria Machado's short story "The Husband Stitch" through a focus on different iterations of female monstrosity in narratives about rape culture. I demonstrate how female bodies coded as monstrous become the site of a counter-discourse that disrupts and enlarges the social conceptions of sexual violence. The writings of Nathalie Wilson and Sara Ahmed inform the theorization of monsters and their prescribed roles, while the ideas of corporeality, embodiment, and abjection engage the representative possibilities of the female body and insist on its possibilities as agent of cultural change. The first chapter examines the notion of corporeality through different descriptions of the treatment of the monstrous female body. The concepts of embodiment and abjection signal the impact of rape culture on the body, consider all spaces as potentially dangerous, and illustrate the similarities between the physical act of rape and certain narrative techniques. The second chapter analyzes the multiple ways of regularizing the monstrous female body and of subjugating it for patriarchal purposes. Through the deliberate juxtaposition of several key moments with the inclusion of subversive cautionary tales, the short story elaborates a radically politicized epistemology. In this chapter, abjection is understood as an experimental technique that disturbs the reader's conception of their own corporeality and subjectivity.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/69817
Date02 February 2024
CreatorsRousseau, Pascale
ContributorsMarcoux, Jean-Philippe
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (vii, 110 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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