Return to search

La photographie documentaire à l'épreuve du modernisme au "Museum of Modern Art" de New York (1937-1970) / Documentary photography faced with the challrnge of modernism at the New York Museum of Modern Art (1937-1970)

Cette thèse est consacrée aux questions de réception et d'institutionnalisation de la photographie documentaire et de la photographie de reportage à partir de 1937 jusqu'aux années 1970 au Museum of Modem Art (MoMA) de New York. Le premier chapitre revient sur la genèse et les enjeux de l'instauration de la straight photography comme canon d’une tradition esthétisante du médium et éclaire l’influence de la critique formaliste dans l'émergence d'un modernisme documentaire, exemplifié par la production de Walker Evans. De nombreux photographes dont les pratiques ne correspondaient pas aux idéaux de perfection technique de la straight photography ont de exclus des circuits de légitimation institutionnelle, en particulier les membres de la Photo League de New York. La photographie documentaire urbaine, développée en dehors de la doxa moderniste, fait l'objet du deuxième chapitre de cette étude. A. cet égard, une attention particulière est consacrée à l'œuvre critique d'Elizabeth McCausland, principale porte-parole de la fonction sociale de la photographie. Le troisième chapitre se concentre sur la période de l’après-guerre. Dans ce nouveau contexte, les Américains sont à la recherche de nouveaux canons artistiques, qu'ils trouvent dans la photographie de reportage française, dont Henri Cartier-Bresson représente le chef de file. Ce chapitre dévoile les intérêts diplomatiques du modernisme dans les échanges transatlantiques avec la France, ainsi que ses intérêts économique à travers l'exemple d'André Kertész dont l'exposition au MoMA suscite l'envol de sa cote sur le marché naissant de la photographie dans les années 1970. / This thesis is dedicated to questions of reception and institutionalization of documentary photography and reportage photography from 1937 through to the 1970s at the New York Museum of Modern Art (MoMA). The first chapter looks at the development and objectives of the advent of straight photography as a canon or an aestheticizing tradition of the medium, and sheds light on the influence of formalist criticism in the emergence of a form of documentary modernism, exemplified by the works of Walker Evans. Many photographers whose practices do not correspond to the ideals of technical perfection of straight photography were excluded from the circuits of institutional legitimization, particularly the members of the New York Photo League, Urban documentary photography, developed outside of the modernist doxa will be the subject of the second chapter of this study. In this respect, particular attention is paid to the critical work of Elizabeth McCausland, a major spokesperson for the social function of photography. The third chapter focuses on the post-war period. ln this new context. The Americans were looking for new artistic canons, which they found in French reportage photography, with Henri Cartier-Bresson leading the fray. Finally, this chapter reveals the diplomatic interests of modernism in Transatlantic exchanges with France, as well as its economic interests, taking André Kertész, as an example, whose exhibition at MoMA caused his works to suddenly rise in value on the inchoate photography market of the 1970s.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2013PA010594
Date21 June 2013
CreatorsBarrere, Laetitia
ContributorsParis 1, Poivert, Michel
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

Page generated in 0.002 seconds