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Monuments on the move: post-communist statue parks in Russia, Lithuania and Hungary

Following the collapse of the Soviet regime, the post-communist states of Central and Eastern Europe faced the distinct issue of socialist propaganda permeating the public landscapes. In three unique cases, political elites in Russia, Lithuania, and Hungary established "statue parks" in order to formally display and contain a collection of communist statuary that previously stood in public streets. By doing so, the creators of the parks altered the ideological meaning attached to these monuments and reconstructed historical narratives about the communist past, while also providing an interesting destination for curious tourists. Through an interpretive comparison of these cases based on field research, this paper demonstrates the ability of elites to shape historical narratives in the public realm; while the statues contained in each park are quite similar, the interpretation of them is drastically different in each case. These differences, I argue, are the result of each state's distinct experience under communism and the diverging political goals of post-communist elites. To better understand the complexity of these narratives, I also evaluate the relative influence of state and non-state actors in shaping the statue parks over time. Overall, I find that the broadening of participation in the creation and maintenance of these parks – while demonstrating a democratic opening of the public memory process – may also lead to greater commercialization and trivialization of the past, as economic exigencies lead to tourist-oriented display techniques. / Depuis l'effondrement du régime soviétique, les États postcommunistes d'Europe centrale et d'Europe de l'est sont confrontés à la propagande socialiste imprégnant les paysages publics. Dans trois cas unique, les élites politiques en Russie, en Lituanie et en Hongrie ont créé des parcs statue afin de formellement établir et présenter une collection de statues communistes qui auparavant se retrouvaient dans les rues publiques. Ce faisant, les créateurs des parcs ont altéré le sens idéologique attaché à ces monuments et ont reconstruit les récits historiques sur le passé communiste tout en offrant une destination intéressante pour les touristes curieux. Grâce à une interprétation comparative de ces cas, sur la base de recherches de terrain, cet article démontre la capacité des élites à modeler les récits historiques dans le domaine public. Tandis que les statues contenues dans chaque parc sont assez similaires, l'interprétation est radicalement différente dans chaque cas. Ces différences, selon moi, sont le résultat de l'expérience distincte de chaque État sous le communisme et les objectifs politiques divergentes des élites postcommunistes. Pour mieux comprendre la complexité de ces récits, j'évalue aussi l'influence relative des acteurs étatiques et non étatiques dans l'élaboration des parcs statue au fil du temps. Dans l'ensemble, je trouve que l'élargissement de la participation à la création et l'entretien de ces parcs - tout en démontrant une ouverture démocratique du processus de la mémoire publique - peut aussi conduire à une plus grande commercialisation et la banalisation du passé puisque que les exigences économiques actuelles sont orienter pour attirer le plus grand public touristique possible.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.104581
Date January 2011
CreatorsDietrich, Megan
ContributorsJuliet Johnson (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Arts (Department of Political Science)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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