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Send lawyers, guns and money: the politics of militia survival in the Middle East

This dissertation considers the sources of variation in the ability of nonstate military actors to both resist and recover from – in short, to survive – confrontations with much stronger conventional militaries. While much of the existing literature on civil war focuses on structural variables, such as initial material or social endowments, this dissertation argues that these resources are less important in determining a non-state actor's resilience than the relationships it builds in order to acquire them and the means it uses to do so. “Resources” may be either material, (e.g., money and arms) or non-material (e.g., legitimacy and influence) and are acquired (from the civilian population and/or a foreign sponsor) through three possible strategies: coercion, service-provision, and marketing. I argue that the first is least effective, as coercion tends to provide only short-term access to material resources, while marketing is the most effective, as it produces the most durable access to both material and non-material resources. Service provision produces a mid-range outcome. Moreover, all three can have significant unintended consequences. I test the argument by comparing the performances of the PLO, Hizbullah and Hamas in their confrontations with Israel over the past four decades. I conclude by considering the implications of my conclusions both for the study of nonstate actors more broadly, and for the dynamics of 21st century Iraq and Afghanistan. / Cette thèse considère les facteurs de variation de l'habileté des acteurs militaires non-étatiques à résister à et à se remettre- en bref, à survivre à- des confrontations avec des militaires conventionnels comparativement beaucoup plus forts. Alors que la plus grande partie de la littérature sur les guerres civiles se concentre sur les variables structurelles telles que le matériel initial ou les atouts sociaux, cette thèse soutient que ces ressources sont moins importantes pour déterminer la résilience d'un acteur non-étatique que les relations qu'elles construisent afin de les acquérir ainsi que les moyens qu'elle utilise pour le faire. Les « ressources » peuvent être soit matérielles (par exemple, de l'argent et des armes) ou non-matérielles (par exemple, la légitimité et l'influence) et sont acquises (de la population civile et/ou d'un soutien étranger) à travers trois stratégies possibles : la coercition, la prestation de services, et le marketing. Nous soutenons que le premier est le moyen le moins efficace, puisque la coercition tend à donner seulement un accès à court terme aux ressources matérielles, alors que le marketing est le moyen plus efficace, puisqu'il donne l'accès le plus durable à la fois aux ressources matérielles et non-matérielles. La prestation de service aboutit à un résultat intermédiaire. Qui plus est, les trois peuvent avoir des conséquences inattendues. Nous testons ces arguments en comparant la performance de l'OLP, du Hezbollah et du Hamas dans leur confrontation avec Israël au cours des quatre dernières décennies. Nous concluons en considérant la portée de nos conclusions pour l'étude des acteurs non-étatiques en général, ainsi que pour les dynamiques du 21ième siècle en Iraq et en Afghanistan.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.104551
Date January 2011
CreatorsSzekely, Ora
ContributorsRex J Brynen (Internal/Cosupervisor2), Stephen Saideman (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of Political Science)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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