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Pimps, pupils and philosophers: Aristotle's politics of shame

Abstract: This essay seeks to (i) demonstrate Aristotle's philosophical view of shame, and (ii) explore the role of this view of shame in Aristotle's view of how we learn to be good, the relation between students and teachers, the relation of the philosopher to society, and Aristotle's own relationship to post-imperial democratic Athens. In part (i) of this essay I shall argue that Aristotle divides shame into different types according to its affective and cognitive qualities and referents: these being (1) Learner-True shame: occurrent and true; (2) Learner-Common shame: occurrent and doxastic (relating to doxa and nomos); (3) Mature-True shame: conditionally dispositional and true; (4) Mature-Common shame: conditionally dispositional and doxastic but false. In part (ii-α)I shall also argue that shame impact our actions in deliberation by pushing us away from what is commonly shameful, and in changing our views (both as the subjects and participants) in intersubjective shaming situations such as that which informs the very inquiry of the Nicomachean Ethics. I argue that Aristotle must look to what is commonly shameful in order to be understood by his audience, avoid being persecuted, and to effectively inquire and shame his audience. In part (ii-β) I argue that we come to feel shame by habituation and mimetic activity and that most subjects move from shame types (2) to (1) to (3) if they are born into a city with virtuous laws and allow themselves to be pushed in the right direction. Subjects pushed in the opposite direction will usually start from false type (2) and move to type (4). In part (iii) I summarize the above arguments and suggest that Aristotle's own approach to shame is what might be call "Aristotelian Respectful Shame" which involves looking to what is commonly shameful because of and in the interest of discovering what is truly shameful. As confronting shame and what is commonly shameful forms a part of philosophy that concerns human life, and philosophy is the best life for man, confronting shame is not simply a "ladder" to virtue but a fundamental part of the human experience –even at its best. / Résumé: Cet essai a pour but (i) d'expliquer le point de vue philosophique d'Aristote sur la honte, et (ii) d'explorer le role de cet opinion dans le cadre du point de vue qu'a Aristote de la façon dont nous apprenons à être bons, de la relation entre maîtres et disciples, la relation entre le philosophe et la société, et la relation qu'a Aristote avec l'Athènes démocratique post-impériale. Dans la partie (i) de cet essai j'argumenterai qu'Aristote divise la honte en différentes parties selon ses qualités affectives et cognitives et leurs référents: ceux-ci étants (I) la honte Étudiant-Réelle: immédiate et vraie; (2) la honte Étudiant-Commune: immédiate et doxastique (liée à doxa et nomos); (3) la honte Mature-Réelle: de disposition conditionnelle et vraie; (4) la honte Mature-Commune: de disposition conditionnelle et doxastique mais fausse. Dans la partie (ii-α) j'argumenterai aussi que la honte a un impact sur nos actions lors de leur délibération en nous poussant à éviter ce qui est communément honteux, ainsi qu'en changeant nos points de vue(à la fois en tant que sujet et participant) lors des situations où la honte se manifeste de manière intersubjective telles que celles qui informent le sujet d'investigation de l'Éthique à Nicomaque. Je défends le point de vue selon lequel Aristote doit s'attarder à ce qui est communément honteux dans le but d'être compris de son audience, d'échapper à la persécution, et afin d'analyser et jeter la honte sur son audience. Dans la partie (ii-β) j'argumente que nous en venons à ressentir de la honte par habituation et activités mimétiques et que la plupart des sujets vont des types de honte (2) à (I) à (3) si ils sont nés dans un ville vertueuse comprenant des lois vertueuses et qu'ils se laissent pousser dans la bone direction. Les sujets poussés dans la mauvaise direction iront généralement du faux type (2) et se déplaceront tranquillement vers le type de honte (4). Dans la partie (iii) j'offre une synthèse les idées susmentionées et suggère que l'approche de la honte d'Aristote constitue ce que l'on peut désigner sous le nom de "honte respectueuse Aristotélicienne," qui implique un regard vers ce qui est communément honteux dans le but de découvrir ce qui est réellement gonteux. compte tenu du fait que la confrontation de la honte à ce qui est communément honteux constitue une partie de la philosophie qui se préoccuppe de la vie humaine, et parce que la philosophei est la meilleure vie possible pour l'homme, confronter la honte n'est pas simplement une "échelle" vers la vertu mais une part fondamentale de l'expérience humaine - même à son meilleur.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.104862
Date January 2011
CreatorsSigalet, Geoffrey
ContributorsChristina Tarnopolsky (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Arts (Department of Political Science)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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