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Counterinsurgency's impact on transitions from authoritarianism: the case of South Africa

Counterinsurgency's impact on transitions from authoritarianism remains poorly understood and undertheorized by the insurgency, civil war, and democratic transitions literatures. Using archival sources and interviews with ex-rebels, this paper examines the apartheid counterinsurgency program's hidden history. A program of clandestine violence and intelligence operations orchestrated at the regime's highest military and political echelons, it intensified during the 1990-94 transitional period. This paper analyzes its impacts on the state and its security sector during and after the negotiated transition. By marginalizing former rebels with high popular legitimacy, counterinsurgency disables security sector reform, while preserving entrenched criminal networks and racist tendencies within the police and army. This perpetuates institutional illegitimacy and corruption, and weakens security sector responses to post-transition violence, thereby distorting democratic outcomes. It also leaves lasting impacts at the social capital and participatory levels. / Ni la littérature sur les guerres civiles et ni celle sur les transitions démocratiques ne considère l'importance des opérations militaires clandestines menées par l'État afin d'affaiblir les forces politiques et militaires rebelles. À la lumière du cas de l'Afrique du Sud, basée sur des entretiens avec des ex-rebelles et des archives, cette thèse vise à combler cette lacune en expliquant comment les enjeux politiques et militaires des transitions démocratiques sont déterminés par ces opérations clandestines. Au moment même de la transition démocratique en 1990-94, l'État autoritaire chercha à affaiblir les forces politiques et militaires rebelles. Les opérations militaires clandestines de l'ancien régime visa alors les institutions étatiques de sécurité, dont l'armée, la police, et les services d'espionnage, afin d'y sauvegarder des éléments autoritaires et ainsi renforcer la résistance aux changements démocratiques. Notre hypothèse est que, malgré la transition démocratique, c'est le succès de ces opérations destinées à conserver le personnel et les pratiques autoritaires et racistes de l'ancien régime qui contribua vers le niveau d'implication des institutions de sécurité dans la corruption et le crime, l'importance du taux de violence urbaine ainsi que le niveau de confiance de la population envers ces institutions.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.106273
Date January 2012
CreatorsDouek, Daniel
ContributorsKhalid Medani (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of Political Science)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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