Le paysage est devenu progressivement en France un objet de politiques nationales mais aussi locales. Pourquoi les acteurs publics locaux mobilisent-ils le paysage pour parler de et penser leur territoire ? Est-ce seulement le fruit d'une traduction descendante d'injonctions venues de l'Etat ? La thèse montre comment le paysage participe parfois à une stratégie de projet spécifique et singulière, dans un processus de reterritorialisation. L'analyse s'appuie sur l'étude de trois villes moyennes de la vallée de Loire, Blois, Nevers et Saumur. La méthode croise plusieurs disciplines issues de la géographie, de l'analyse paysagère mais aussi de la sociologique des organisations ou encore de la philosophie. La thèse apporte ainsi de nouveaux éléments sur la manière dont le paysage est appréhendé localement, s'il peut répondre à une stratégie organisée et s'il porte d'autres objectifs plus sectorisés. La recherche ouvre finalement sur une question d'actualité qui mérite d'être interrogée : quelle est la part politique du paysage ? En quoi la prise en compte du paysage favorise de nouveaux modes de définition de territoires ? Cette réflexion amène conjointement à interroger l'évolution politique des territoire, notamment le rôle politique des communautés d'agglomération.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-01054473 |
Date | 06 February 2013 |
Creators | Voisin, Lolita |
Publisher | Université François Rabelais - Tours |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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