Malgré son échec sur le plan militaire, l'offensive lancée par les communistes vietnamiens lors de la trêve du Têt de 1968 entraîne une véritable crise politique aux États-Unis. Le fait que les troupes ennemies puissent mener un assaut d'une telle envergure sur les villes sud-vietnamiennes suscite alors de graves interrogations par rapport à la progression de la guerre et à sa gestion par l'administration Johnson. Cette crise couvre la période du 31 janvier, date du déclenchement de l'offensive, au 31 mars, jour où le président Lyndon Johnson surprend ses concitoyens en annonçant sa décision d'amorcer un désengagement d'Asie du Sud-Est, ainsi que son intention de ne pas briguer un nouveau mandat. Ce mémoire respecte les mêmes balises temporelles et s'attarde aux réactions des pouvoirs exécutif et législatif américains à la suite de ces attaques urbaines. L'accent est mis sur la position des « colombes » et des « faucons » en ce qui a trait à la manière de régler le conflit vietnamien et sur le désaccord qui règne entre ces deux groupes antagonistes au sujet des effectifs militaires et des bombardements. Son principal apport découle d'un usage systématique du Congressional Record en lien avec la question, par ailleurs fort documentée, de l'offensive du Têt.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/22797 |
Date | 18 April 2018 |
Creators | Jacques-Bélair, Gabriel |
Contributors | Lemelin, Bernard |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | iii, 130 p., application/pdf |
Coverage | États-Unis, 1963-1969 |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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