L'objectif de ces travaux était de tester la capacité d'une simulation numérique à prédire la vision subjective, dans différents conditions d'aberrations comparables aux optiques multifocales. Nous avons tout d'abord qualifié la vision subjective par la profondeur de champ, définie comme la zone de vision considérée comme acceptable par les sujets. Le calcul de critères de qualité d'image (i.e. simulation numérique) ne permettait pas de prédire la profondeur de champ (r² < 0.35). Le calcul d'images simulées, qui, contrairement aux critères de qualité d'image, demandait une réponse des sujets, a permis de démontrer que le modèle d'œil permettait de rendre compte de l'optique, mais pas de l'acceptabilité d'une cible par les sujets. Face au manque de finesse de la prédiction de ce critère de vision subjective, nous avons évalué la qualité de vision de façon continue : les sujets avaient pour tâche de noter des images sur une échelle de gradation. Les sujets notaient ainsi leur vision à différentes proximités et dans différentes conditions d'aberration. La prédiction de la vision subjective par ce critère était plus précise (r² = 0.92). Cependant, cette corrélation tendait à diminuer pour les qualités d'image très faibles. Il semblerait donc que la prédiction de la vision subjective passerait par l'utilisation de différents critères de qualité d'image, permettant de qualifier aussi bien une bonne qu'une mauvaise qualité de vision.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00663420 |
Date | 24 November 2011 |
Creators | Benard, Yohann |
Publisher | Université Paris Sud - Paris XI |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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