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Étude de la capacité de symbolisation chez des enfants diagnostiqués hyperactifs

Cette thèse s'inscrit dans un projet de recherche global élaboré par le GREPP (Groupe de Recherche et d'Études sur la Psychothérapie et la Psychanalyse). Ce projet vise à rétablir les liens trop souvent ignorés entre la recherche et la clinique. Il s'agit d'une étude descriptive du fonctionnement d'enfants diagnostiqués TDAH quant à la symbolisation, concept au cœur de la psychothérapie psychanalytique (Roussillon, 1999). Cette étude est inspirée par des intuitions cliniques issues de plusieurs thérapeutes et chercheurs (Daumerie, 2001 ; Roman, 2001 ; Claudon, 2002), peu de recherches expérimentales n'ayant été entreprises auparavant. Le format présenté est celui d'une thèse par articles. Cette option, bien que moins unitaire qu'une thèse classique nous a permis de situer notre problématique (hyperactivité et symbolisation) selon plusieurs perspectives. En tout, trois articles composent la thèse, accompagnés d'un quatrième article en annexe. Ceux-ci sont précédés d'un historique concernant la problématique de l'hyperactivité. Dans le premier article, nous soulignons une tendance qui se dégage dans les théories de la symbolisation: l'importance du rôle de l'objet réel pour soutenir la symbolisation. Les points de vue théoriques concernant cette fonction sont rassemblés selon leurs perspectives communes. Qu'il s'agisse de l'aspect intersubjectif, lequel sous-tend les notions d'identification projective, de fonction contenante et d’objeu, ou encore du fonctionnement mental sous jacent à un tel avènement, ces différentes hypothèses sont explorées. Après cette recension des écrits concernant les fonctions de l'environnement (au sens de Winnicott) dans l'émergence de la symbolisation, une réflexion théorico-clinique ouvre des voies d'application thérapeutiques. Le deuxième article amorce une réflexion sur l'apport des méthodes projectives dans l'étude de la symbolisation et ce, d'un point de vue quantitatif. Les résultats de notre étude réalisée auprès d'enfants hyperactifs sont présentés et analysés. S'ensuit une analyse comparative de diverses recherches ayant utilisé le Rorschach comme méthode privilégiée pour étudier le fonctionnement des enfants hyperactifs. La disparité des résultats observée dans les différentes études présentées relance le débat sur la question de l'unicité psychopathologique de l'hyperactivité. Finalement, à la lumière des résultats de notre propre recherche, nous estimons qu'un processus aussi dynamique et complexe que la symbolisation peut difficilement s'appréhender à travers une série d'indices quantitatifs et que d'autres paradigmes méthodologiques plus qualitatifs devraient être envisagés. En dernier lieu, dans le troisième article, une étude visant à repérer les mouvements propres à la symbolisation à travers une analyse associative séquentielle de protocoles de Rorschach est présentée. Les avantages d'une telle méthode sont ensuite discutés et une réflexion sur le fonctionnement des enfants hyperactifs, en lien avec la symbolisation, est présentée. Les résultats nous indiquent qu'une méthode axée sur l'analyse du discours, du contenu et de la séquence peut se révéler enrichissante dans l'étude de la symbolisation puisqu'elle nous permet de voir un processus à l'œuvre, s'exprimant « in vivo ». De plus, une telle méthode nous a donné l'occasion d'explorer différents modes de symbolisation à travers les protocoles recueillis dans notre étude. Notons cependant, que dans la majorité des protocoles peu d'indices de symbolisation ont été repérés.
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Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.3497
Date06 1900
CreatorsDelisle, Gaëlle
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
Detected LanguageFrench
TypeThèse acceptée, NonPeerReviewed
Formatapplication/pdf
Relationhttp://www.archipel.uqam.ca/3497/

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