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“An Art, Not a Science” : how do experienced clinicians differentiate autism from psychiatric conditions in adult women?

Introduction. Les femmes autistes sans déficience intellectuelle ni retard du langage ont une meilleure motivation sociale et des capacités langagières plus typiques que leurs homologues masculins. Ceci pourrait expliquer le sous-diagnostic des femmes autistes. Paradoxalement, l’autisme pourrait être surdiagnostiqué chez des populations psychiatriques avec des difficultés sociales. En effet, les critères de diagnostic demeurent assez larges, et cette condition relativement moins stigmatisée que plusieurs troubles psychiatriques. Il existe peu de directives pour les cliniciens hésitant à attribuer les difficultés adaptatives des femmes à (1) de l’autisme, (2) une condition psychiatrique, ou (3) les deux.
Les aspects qualitatifs de cette condition, absents des manuels de diagnostic, sont systématiquement identifiés par les cliniciens rompus à l’exercice du diagnostic de l’autisme. Ainsi, notre étude vise à mieux caractériser les difficultés liées à l’évaluation des femmes adultes pour un diagnostic d’autisme, ainsi que les traits, comportements et outils spécifiques utilisés pour différencier l’autisme de conditions psychiatriques.
Méthodes. Des entretiens semi-dirigés ont été effectués avec 20 psychiatres et psychologues experts en diagnostic de l’autisme chez les femmes, dans 7 pays différents. La méthode Framework a permis de révéler des thèmes adressant nos objectifs de recherche.
Résultats. Selon nos participants, les femmes autistes semblaient avoir appris certaines contingences sociales leur permettant de paraître plus typique, et la question du diagnostic différentiel se posait souvent. Les cliniciens effectuaient donc des entretiens flexibles et longs, et validaient les informations apportées par la personne. Plusieurs des traits cités comme indicatifs de l’autisme reflétaient une connaissance clinique de l’autisme. Le trauma, ainsi que le trouble de personnalité limite, étaient considérés comme particulièrement difficiles à départager de l’autisme.
Conclusion. L’évaluation pour autisme chez les femmes adultes présente des problématiques particulières que les cliniciens adressent en utilisant des boites à outils individuelles. Chez cette population, une capacité à proposer des pistes alternatives chez les personnes non-autistes s’étant auto-identifiées au spectre est primordiale. / Introduction. Autistic women present with greater social motivation and more typical language abilities than their male counterparts, leaving them vulnerable to misdiagnosis or late diagnosis. Paradoxically, there is concern about potential overdiagnosis of autism in psychiatric populations presenting with social difficulties, as diagnostic criteria remain relatively vague and autism less stigmatizing than many psychiatric conditions. Little guidance exists to guide clinicians when deciding whether to attribute adaptative difficulties in adult women to (1) autism, (2) a psychiatric condition, or (3) both.
Research suggests that autism is best reliably identified by expert clinicians having been exposed to a high number of autism cases, who notice qualitative aspects of the condition not included in diagnostic manuals. Thus, we aimed to better characterize the difficulties faced by clinicians in assessing adult women for autism, and the traits, behaviors and tools used to differentiate between autism and psychiatric conditions.
Methods. Semi-structured interviews were conducted with 20 psychiatrists and psychologists from 7 different countries, experienced in autism diagnosis of adult women. The Framework Method was used to reveal themes relevant to our research goals.
Results. According to participants, autistic women had learned certain social contingencies allowing them to appear more typical, which made differential diagnosis a frequent question. Clinicians recommended long, flexible assessments, and validating the information volunteered by the person. Many traits cited as indicative of autism reflected a clinical knowledge of autism. Trauma and Borderline Personality Disorder were cited as particularly difficult to differentiate from autism.
Conclusion. Evaluating for autism in adult women presents with singular challenges which clinicians address using individual toolboxes. In this population, it may be crucial to have the capacity to offer alternative avenues for non-autistic people having self-identified with the spectrum.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/24392
Date08 1900
CreatorsCumin, Julie
ContributorsMottron, Laurent
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse

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