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Sensory and autonomic function in subclinical depression

Depression is among the most common psychiatric disorders and is associated with significant disability, including pain, physical dysfunction, and a number of serious medical conditions. The pathophysiological mechanisms underlying this relationship are unclear, but are thought to involve dysfunction of the stress system. This thesis explores sensory and stress function in young adults with subclinical low mood – i.e. below the threshold for a clinical depressive disorder – and normal mood controls. Pain and somatic problems were frequent in men and women with depressive symptoms, despite the fact that their pain thresholds were normal. This suggests that their aches and pains were not the result of generalized hypersensitivity. The inflammatory response induced by capsaicin was significantly reduced in low mood, indicating impaired function, or even loss, of small-diameter afferent fibres in the superficial layers of the skin. Function of the autonomic system was also abnormal in subclinical depression. Heart rate variability at rest was lower, reflecting a shift in sympathovagal balance characterized by decreased vagal and/or increased sympathetic tone. The response to a mild stressor was similarly abnormal, but increased autonomic reactivity to stress was more strongly associated with anxiety than depression scores. The peripheral sympathetic vasoconstriction reflex was intact in low mood subjects, with an increased vasoconstrictive response in low mood women, but not men, suggesting sympathetic hyperreactivity. The data imply that, like clinical depression, subclinical low mood is not a benign condition, but is associated with impaired health, pain and somatic complaints, and sensory dysfunction in apparently healthy young adults. The autonomic dysfunction is similar to that observed in clinical populations, and it provides a plausible explanation for the sensory and somatic problems. / La dépression est un des troubles psychiatriques les plus communs et est associée avec des incapacités significatives, telles la douleur, un dysfonctionnement physique, et un nombre de conditions médicales sérieuses. Les mécanismes pathophysiologiques sous-jacents cette association ne sont pas bien compris, mais semblent impliquer le système du stress. Cette thèse explore le fonctionnement des systèmes sensoriel et du stress chez de jeunes adultes avec une humeur dépressive sous-clinique – c'est-à-dire sous le seuil de la dépression majeure – et des participants contrôles ayant une humeur normale. La douleur et les problèmes somatiques sont fréquents chez les hommes et les femmes ayant des symptômes dépressifs, malgré le fait que leur seuil de la douleur soit normal. Ceci suggère que leurs maux et douleurs ne sont pas le résultat d'une hypersensibilité généralisée. La réponse inflammatoire induite par la capsaïcine était réduite de façon significative chez les participants à l'humeur basse, suggérant un fonctionnement détérioré, ou même, une perte de fibres afférentes à petit diamètre dans les couches superficielles de la peau. Le fonctionnement du système nerveux autonome était aussi anormal dans la dépression sous-clinique. La variabilité du rythme cardiaque au repos était plus basse, reflétant un changement dans la balance sympathovagale, caractérisé par une activité vagale réduite et/ou une activité sympathique augmentée. La réponse à un stress mineur était similairement anormale, mais l'augmentation de la réactivité autonome au stress était plus fortement associée aux symptômes anxieux que dépressifs. Le réflexe vasoconstricteur sympathique était intact chez les participants à l'humeur basse, mais une augmentation de la réponse vasoconstrictrice chez les femmes à l'humeur basse, mais pas les hommes, suggère une hyperréactivité sympathique. Les données impliquent que, comme lors d'une dépression majeure, une humeur basse sous-clinique n'est pas une condition bénigne, mais est associée avec une santé détériorée, des plaintes somatiques, de la douleur, et un dysfonctionnement sensoriel chez des adultes en apparence en bonne santé. Le dysfonctionnement du système autonome est similaire à ce qui a été observé dans les populations cliniques, et il fournit une explication plausible aux problèmes sensoriels et somatiques.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.96771
Date January 2011
CreatorsLehoux, Cory Paul
ContributorsFrances V Abbott (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of Psychology)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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