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An examination of the heart rate and hypothalamic-pituitary-adrenal axis responses to acute ethanol intoxication and stress in two populations at high risk for alcohol misuse

Significant literature on the differential characteristics of an individual's physiological response to alcohol, and moreover on the differential characteristics among individuals who prospectively manifest alcohol use disorders suggests that there are multiple pathways to alcohol misuse. In addition, considerable research has implicated certain personality traits that convey an increased risk for alcohol misuse. The SURPS questionnaire identifies these high-risk individuals based on four personality traits that are significantly related to the psychobiological motivation systems that mediate an individual's response to alcohol. Two systems in particular, the neuroendocrine and cardiovascular, have been identified for their impact on an individual's response to acute alcohol intoxication, and furthermore for their contribution in their use as biological predictors to one's risk for future alcohol and substance abuse disorders. Previous research has implicated HPA axis dysregulation as a marker of clinical utility to predict later alcohol and substance abuse problems. Similarly, the cardiac response to alcohol administration among subsets of individuals has allowed for the identification of a physiological marker in high-risk groups who have a significantly higher post-ethanol heart rate response in contrast with all other groups. Additionally, it has been found that a reinforcing consequence of alcohol intoxication in high-risk men is the stress dampening response, where their cardiovascular reactivity to an unavoidable shock is reduced at moderate to high doses of alcohol. Therefore to clarify our understanding of the role of HPA axis response, heart rate reactivity, and the personality phenotypes associated with these reactions, this study compared these physiological reactions under acute alcohol intoxication and stress in two populations (SS and AS) of high-risk young men as defined by the SURPS. In terms of HPA axis response, results indicated a significant interaction between alcohol intoxication and risk group, whereby AS participants, who had higher cortisol levels in response to stress, had lower cortisol levels under acute alcohol intoxication and stress compared to SS participants, who had lower cortisol levels under stress, and higher cortisol levels in response to stress under acute alcohol intoxication. In terms of HR reactivity, it was confirmed that alcohol intoxication resulted in a heightened HR response, compared to the placebo condition. Additionally, participants with a family history of alcoholism (FH positive) were identified as having higher HR responses to alcohol intoxication than participants having no family history of alcoholism (FH negative). Finally, FH positive participants were found to have an increased HR under stress, and a decreased HR under stress when acutely intoxicated when compared to FHN participants, who did not experience HR dampening to stress under alcohol intoxication. These findings provide further evidence towards the underlying biological differentiation of these two high-risk personality phenotypes. / Une littérature importante portant sur les caractéristiques de la réponse physiologique d'un individu à l'alcool, ainsi que sur les caractéristiques des individus manifestant prospectivement un trouble de consommation d'alcool, suggère qu'il existe plusieurs chemins étiologiques vers l'abus d'alcool. Plusieurs études ont d'ailleurs identifié certains traits de personnalité augmentant le risque d'abus d'alcool. Le questionnaire SURPS identifie les individus à risque sur la base de quatre traits de personnalité significativement liés aux systèmes de motivation psychobiologiques intervenant dans la réponse d'un individu à l'alcool. Deux systèmes en particulier, les systèmes neuroendocrinien et cardiovasculaire, ont été identifiés pour leur impact sur la réponse d'un individu à une intoxication alcoolique aiguë, ainsi que leur utilisation en tant qu'indicateurs biologiques d'un risque accru de trouble d'abus d'alcool et de substances ultérieur. Des études précédentes ont impliqué une dysrégulation de l'axe HHS dans la prédiction de problèmes d'abus d'alcool et de substances. De même, l'administration aiguë d'alcool chez différents sous-groupes d'individus a permis l'identification d'un marqueur physiologique, une fréquence cardiaque élevée suite à l'ingestion d'alcool, dans les groupes à risque élevé comparativement aux autres sous-groupes. De plus, il a été constaté qu'une conséquence positive de l'intoxication à l'alcool chez les hommes à risque est la diminution de la réponse au stress, par laquelle la réactivité cardiovasculaire face à un choc inévitable est diminuée suite à l'ingestion de quantités modérées à élevées d'alcool. Par conséquent, pour clarifier notre compréhension du rôle de la réponse de l'axe HHS, de la réactivité du rythme cardiaque, et des phénotypes de personnalité associés à ces réactions, cette étude a comparé les réactions physiologiques et le stress suite l'intoxication aiguë à l'alcool chez deux sous-groupes de jeunes hommes à risque (SS et AS), tels que définis par le SURPS.En termes de réponse de l'axe HHS, les résultats indiquent une interaction significative entre l'intoxication à l'alcool et le sous-groupe. Spécifiquement, les individus AS, présentant le niveau de cortisol le plus élevé en réponse au stress, avaient un niveau de cortisol moins élevé lorsqu'intoxiqués que les individus SS. Ces derniers avaient un niveau de cortisol moins élevé en réponse au stress, et un niveau de cortisol plus élevé lorsqu'intoxiqués. En termes de réactivité cardiovasculaire, les résultats démontrent que l'intoxication à l'alcool a entraîné une augmentation du rythme cardiaque comparativement au placebo. De plus, les participants ayant des antécédents familiaux d'alcoolisme avaient un rythme cardiaque plus élevé en réponse à l'ingestion d'alcool que les participants n'ayant pas d'antécédents familiaux d'alcoolisme. Enfin, les participants ayant des antécédents familiaux d'alcoolisme ont démontré une augmentation du rythme cardiaque en réponse au stress, mais une diminution du rythme cardiaque en réponse au stress lorsqu'intoxiqués, comparativement aux participants sans antécédents familiaux. Ces derniers n'ont pas démontré une diminution de la réponse cardiaque au stress lorsqu'intoxiqués. Les résultats obtenus contribuent aux connaissances menant vers une différentiation des phénotypes de personnalités à risque basée sur des indicateurs biologiques sous-jacents.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.106401
Date January 2012
CreatorsHarrison, Johanna
ContributorsRobert O Pihl (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Science (Department of Psychology)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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