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Les arts plastiques à Nice dans l'entre-deux-guerres : fondements et institutions / Plastic arts in Nice between the two World Wars : foundations and institutions

Les arts plastiques à Nice dans l’entre-deux-guerres se développent au sein de deux catégories d’institutions : les institutions privées et les institutions publiques. Ces deux catégories ne sont pas homogènes étant donné la variété des structures, des objectifs et des formes d’art plébiscitées au sein des institutions publiques et privées. La période étudiée s’étend de 1919, au lendemain de la Première Guerre mondiale, jusqu’au début de la Deuxième Guerre mondiale en 1939 ; elle est marquée par les conséquences de la Grande Guerre, la crise économique mondiale de 1929 et la montée des tensions internationales au cours des années trente. Malgré l’effondrement du tourisme de luxe qui touche la ville de Nice, la cité, favorisée par une stabilité politique municipale, entreprend au cours de cette période de vastes projets de modernisation. Pendant la Belle Époque la ville de Nice, capitale d’hiver, est surtout associée aux loisirs fastueux et distractions légères de la clientèle mondaine et aristocratique. Pendant la période de l’entre-deux-guerres, les responsables culturels de la ville, soutenus par certains responsables locaux dont en premier lieu Jean Médecin, vont essayer de donner à la ville une autre image, par le biais de la création de nouvelles institutions culturelles et artistiques publiques, dont en particulier : le Musée Masséna en 1921, le Musée des Beaux-Arts Jules Chéret en 1928, et le C.U.M. en 1933. Une fois créées, ces institutions mettent en place de nouvelles formes d’activités en espérant séduire le public local. Ces deux types d’institutions, privées et publiques, œuvrant en faveur des arts plastiques, participent à l’enrichissement culturel de la ville de Nice dans l’entre-deux-guerres. / Plastic arts in Nice between the two world wars are developing inside two categories of institutions: private and public. These two categories are not homogenous taking into account the variety of structures, objectives and art forms of those private and public institutions. Our period of study goes from the end of the First World War in 1919 until the beginning of the Second World War in 1939, it is punctuated by the consequences of the First World War, the 1929 world economic crisis and the escalation of international tensions in the thirties. In spite of the luxury tourism collapse which affects Nice at the time, the city benefits from the political stability and realizes during this period several big modernization projects. Considered as winter capital during the Belle Époque, the city of Nice is since associated to beautiful parties and carefree luxury life led by the aristocratic society. Between the two world wars, the cultural authorities supported particularly by the mayor Jean Médecin, will try to give a different image to the city, through the creation of the new public institutions related to culture and arts, which are: the Massena Museum in 1921, The Beaux-Arts Jules Chéret Museum in 1928, the C.U.M. (Mediterranean University Centre) in 1933. Those institutions then elaborate new kinds of activities in order to attract local visitors. These two types of institutions, private and public, working in the field of plastic arts, contribute to the cultural enrichment of the city of Nice between the two world wars.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2014NICE2002
Date10 January 2014
CreatorsJemai, Slim
ContributorsNice, Schor, Ralph
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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