Le cimetière-jardin, né au milieu du XIXe siècle, témoigne de changements dans les mentalités et d'une nouvelle sensibilité collective. A cette époque, l'espace de la mort était relégué en dehors des limites de la ville. Souvent interprétée comme une marginalisation des morts, cette mutation allait au contraire engendrer un culte des tombeaux qui, à la limite, allait atteindre l'hyperthrophie. Une nouvelle culture funéraire prenait assise. Elle s'étayait dans un espace spécifique dont les limites n'offraient aucune contrainte à la théâtralisation. Tout se passe alors comme si la cité des morts transposait les normes et les codifications de la cité des vivants. Elle devient son double. Notre modèle d'interprétation, le cimetière Belmont, nous a permis de cerner l'évolution de ce paysage funéraire. Le panorama s'étale du cimetière traditionnel au contemporain pour aboutir au mausolée communautaire atteignant le degré zéro de l'art funèbre. Deux axes d'étude sous-tendent cette recherche: l'objet funéraire et l'espace où il se dresse. Le premier, vu comme une icône, se transforme en objet culturel, si étudié dans sa relation avec l'autre. Un imaginaire collectif a pris forme et des incidences historiques, culturelles et sociales s'y rattachent. / Montréal Trigonix inc. 2018
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/33706 |
Date | 21 February 2019 |
Creators | Labbé, Thérèse |
Contributors | Porter, John R. |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | xx, 215 f., application/pdf |
Coverage | Québec (Province) |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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