La recherche porte sur la participation sociale des personnes en situation de pauvreté dans les organismes communautaires. Les constats émanent d'une étude de cas réalisée dans un organisme communautaire qui lutte contre la pauvreté en offrant des services et des activités visant l'amélioration des conditions de vie des participants et des participantes. D'abord, la problématique est abordée sous l'angle des enjeux de la participation sociale liés au contexte de pauvreté. En effet, la pauvreté est un mécanisme qui influence la motivation et les opportunités de participation. Puisque l'emploi est un facteur d'intégration sociale, les personnes au chômage ou sans emploi se retrouvent exclues socialement et vivent un isolement relationnel. L'exclusion sociale et économique combinée à un faible tissu social rendent donc la participation sociale difficile. De plus, les personnes à faible revenu qui souhaitent s'engager socialement sont confrontées à des barrières institutionnelles, notamment pour l'accompagnement et la formation des bénévoles. Ensuite, un tour d'horizon des écrits scientifiques concernant la participation sociale permettra de définir les concepts utilisés. Cette section rassemble divers écrits à propos des types de participation, les explications de la participation, les moyens de recrutement, les facteurs favorisant la participation ainsi que les obstacles qui la freinent. L'objectif général du projet est de décrire les facteurs affectant la participation sociale des personnes en situation de pauvreté dans un organisme communautaire. La stratégie de recherche est qualitative et l'étude de cas a été choisie compte tenu de l'objectif descriptif et exploratoire du projet. Celle-ci a été réalisée au Patro Roc-Amadour, un centre communautaire de la ville de Québec. Les données du projet ont été recueillies auprès de huit personnes lors d'entrevues semi-dirigées, six périodes d'observation participante ainsi que l'analyse de 19 documents écrits. L'analyse des données révèle que les moyens de recrutement les plus efficaces selon les bénévoles sont certainement le bouche-à-oreille et la référence par une personne connue. Pour ce qui est des raisons qui motivent les bénévoles, l'importance d'avoir du plaisir, d'aider les autres et de combattre la solitude sont fréquemment soulignées. Parmi les facteurs favorables à la participation notons les expériences passées de bénévolat, la motivation et l'intérêt envers l'activité ainsi que les relations harmonieuses avec les autres. Pour ce qui est des obstacles, les problèmes de santé, les conflits interpersonnels, les difficultés d'intégration et d'adaptation au fonctionnement de l'organisme peuvent nuire au maintien de l'engagement bénévole. L'analyse des résultats permet de mettre en lumière différentes pistes de recherche et d'intervention. Par exemple, étant donné l'efficacité du bouche-à-oreille dans le recrutement et l'impact positif des relations agréables entre bénévoles, ces dernières peuvent participer, en collaboration avec les intervenantes, à l'amélioration des pratiques de mobilisation. La recherche pourrait permettre de répertorier les stratégies utilisées dans les milieux de pratique pour intégrer les bénévoles dans la mobilisation et le maintien de l'engagement social.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/21007 |
Date | 16 April 2018 |
Creators | Desmarquis, Myriam |
Contributors | Duperré, Martine |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | ix, 121 f., application/pdf |
Coverage | Québec (Province) |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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