Dans le cadre de la gestion du cycle de vie d’une application, la création de correctifs de bugs est une des tâches les plus importantes. Or celle-ci prend aussi le plus de temps, non seulement parce qu'il est difficile de créer un bon correctif, mais également parce qu'elle nécessite des interventions humaines. Un utilisateur doit en effet signaler le bug et le développeur doit le reproduire et le corriger, processus long et fastidieux. Il existe des techniques qui automatisent cette tâche mais elles exigent toujours l’intervention humaine à savoir qu'un développeur crée un test reproduisant le bug, exigence qui réduit considérablement leur applicabilité. Dans le cadre de cette thèse, nous proposons une nouvelle approche qui supprime cette exigence en créant de nouvelles techniques de génération de correctifs. Notre approche repose sur l'idée de rapprocher le plus possible la génération de correctifs de l'environnement de production. En effet c’est celui-ci qui contient toutes les données et toutes les interactions humaines qui mènent aux bugs. Au cours de cette thèse, nous présentons comment exploiter ces données pour détecter les bugs, comment générer les correctifs et comment les valider, le tout sans l'intervention d'un développeur. Nous évaluons notre approche sur sept jeux différents de correctifs réels provenant de projets open-sources en veillant, entre autres, à être particulièrement attentifs au nombre de correctifs générés, à leur validité ainsi qu’au temps requis pour leur génération. Ces évaluations démontrent l'applicabilité et la faisabilité de notre approche dans la génération de correctifs en production sans l'intervention d'un développeur. / Patch creation is one of the most important actions in the life cycle of an application. Creating patches is a really time-consuming task. Not only because it is difficult to create a good and valid patch, but also because it requires the intervention of humans. Indeed, a user must report the bug and a developer must reproduce it and fix it, which takes a lot of time. To address this problem, techniques that automate this task have been created but those techniques still require a developer to create a test that reproduces the bug. This requirement drastically reduces the applicability of the approach since it still relies on the human. This thesis proposes new patch generation techniques that remove the human intervention for the generation of patches. Our idea is to put as close as possible the generation of patches to the production environment. We adopt this approach because the production environment contains all the data and human interactions that lead to the bug. During this thesis, we present how to exploit this data to detect bugs, generate and validate patches without the intervention of developers. We evaluate this approach on seven different benchmarks of real bugs collected from open-source projects. During the evaluation, we are particularly attentive to the number of generated patches, the correctness and the readability of the generated patches and the time required for generating them. Our evaluation shows the applicability and feasibility of our approach to generate patches in the production environment without the intervention of a developer.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018LIL1I037 |
Date | 25 September 2018 |
Creators | Durieux, Thomas |
Contributors | Lille 1, Monperrus, Martin, Seinturier, Lionel, Hamadi, Youssef |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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