Le but du présent travail est d’apporter la preuve paléontologique mettant en évidence que le clade Raninoida était bien établi dans le Néotropique durant la période Crétacée, où il était représenté par les plus anciennes familles ou par quelques–uns des plus anciens membres des plus anciennes familles. Je décris des taxa raninoïdiens ou similaires, incluant Archaeochimaeridae n. fam. et Archaeochimaera macrophthalma n. gen. n. sp., du Cénomanien supérieur (~95 Ma.) de Colombie (Chapitre 3), Planocarcinus n. gen., Planocarcinus olssoni (Rathbun, 1937) n. comb. et Notopocorystes kerri n. sp., de l’Aptien supérieur (~115 Ma.) de Colombie (Luque et al., accepté) (Chapitre 2). Ces taxa nouveaux, plus la présence de Cenomanocarcinus vanstraeleni Stenzel, 1945, dans l’Albien supérieur de Colombie (Vega et al., 2010), et d’Araripecarcinus ferreirai Martins–Neto, 1987, dans l’Albien du Brésil (Luque et al., en cours) (Chapitre 4), représentent certains des plus anciens signalements de quatre des sept familles raninoïdiennes, au moins, connues à ce jour. La nouvelle famile Archaeochimaeridae se présente comme le groupe frère du clade Raninidae + clade Symethidae. Cependant, la combinaison unique de caractères primitifs, dérivés et homoplasiques est inégalable chez les Raninoida, et, en fait, chez les autres sections de crabes podotrèmes. Alors que les taxa raninoïdiens du Crétacé sont bien connus aux latitudes élevées, les signalements en Amérique du Sud tropicale sont rares et épars, avec pour résultat de considérables distorsions pour traiter des importantes questions biogéographiques et phylogénétiques. Sur la base de données taxonomiques, paléobiogéographiques et cladistiques, une ré–appréciation des toute premières distributions spatio–temporelle des “crabes grenouilles” est proposée, avec pour objet de contribuer à une plus large compréhension de la diversité, phylogénie et évolution des premiers brachyoures au cours des âges. / The aim of the present work is to present new paleontological evidence that depicts the clade Raninoida well established in the Neotropics during Cretaceous times, as represented by the oldest, or some of the oldest members of its earliest families. I describe raninoid and raninoidid–like taxa including Archaeochimaeridae n. fam., and Archaeochimaera macrophthalma n. gen. n. sp., from the upper Cenomanian (~95 Ma.) of Boyacá, Planocarcinus n. gen., Planocarcinus olssoni (Rathbun, 1937) n. comb., and Notopocorystes kerri n. sp., from the upper Aptian (~115 Ma.) of Santander. These newly described taxa, plus the occurrence of Cenomanocarcinus vanstraeleni Stenzel, 1945, in the upper Albian of Boyacá (Vega et al., 2010), and Araripecarcinus ferreirai Martins–Neto, 1987, in the lower Albian of Brazil (Luque et al., in progress), represent the oldest records of, at least, four out of seven raninoidid families known to date. The new family Archaeochimaeridae, stands as the sister taxon to Raninidae + Symethidae clade. However, its unique combination of primitive, advanced, and homoplasic traits is matchless within Raninoida, and in fact, with the remaining podotreme sections. While Cretaceous raninoid taxa from higher latitudes are well known, records from the tropical South America are scarce and sparse, resulting in considerable biases when attempting to address major biogeographic and phylogenetic questions. Based on taxonomic, paleobiogeographic and cladistic information, some reconsideration of the early spatio–temporal distributions of frog crabs are proposed, with the aim of contributing to a broader understanding of the diversity, phylogeny, and evolution of early brachyuran crabs throughout time.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/7122 |
Date | 12 1900 |
Creators | Luque, Javier |
Contributors | Cameron, Christopher B. |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
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