L'hypothèse d'une intervention précoce de la dimension morphologique, à côté de la dimension phonologique, dans l'apprentissage de la lecture a été vérifiée dans ce travail. En effet, Les connaissances impliquées dans la reconnaissance des mots ne se limitent pas à ceux portant sur l'aspect phonologique mais également sur l'aspect morphologique. L'ensemble d'expériences présenté dans cette étude suggère qu'avant le début de l'apprentissage de la lecture les enfants développent une certaine sensibilité aux différentes structures du langage oral. Ces connaissances permettent de distinguer plus tard les futurs BL des futurs ML. Les résultats des premières expériences montrent que les BL de 1ère et de 2ème années présentent de meilleures connaissances morphologiques et phonologiques que les ML. Ils se distinguent dans la manipulation de l'ensemble des unités phonologiques et dans les tâches de jugement et de production morphologiques en AS et en AD. Les résultats d'expériences de lecture à haute voix de mots et de pseudo-mots suggèrent que l'apprenti-lecteur, dès la 1ère année, utiliserait la structure morphologique des mots lors de la lecture. Le jeune lecteur arabophone décompose les mots dans le but de les lire
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00300544 |
Date | 28 March 2008 |
Creators | Boukadida, Nahed |
Publisher | Université Rennes 2 |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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