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Les réactions des gens face aux incivilités et aux immoralités dans des situations publiques / People’s reaction to uncivil and immoral behaviors in public settings

Des personnes traitées injustement, des biens culturels en danger, la discrimination contre les minorités, l’harcèlement sexuel, l'intimidation et la violence sont seulement quelques comportements incivils et immoraux que nous pouvons témoigner dans les lieux publics. Quelle est notre réaction immédiate ? La présente thèse a examiné les caractéristiques de la personnalité des individus qui expriment leur désaccord et confrontent les auteurs des comportements incivils ou immoraux (Chapitre 1 & Chapitre 2). Nous avons vérifié si ceux qui interviennent ont tendance à être des « râleurs rancuniers » ou des « leaders bien adaptés ». Les deux premières études mesures des nombreuses différences individuelles qui seraient directement impliquées dans la réaction du témoin. Les résultats ont clairement confirmé l'hypothèse du « leader bien adapté ». La tendance des participants à confronter les transgresseurs est en corrélation positive avec la responsabilité sociale, l'acceptation sociale, l'indépendance, la régulation des émotions, la persistance, l'auto-déterminisme, l'âge et le salaire mensuel, mais pas avec l’agressivité. Trois études supplémentaires confirment l'hypothèse du "leader bien ajusté». Altruisme, outrage moral, implication personnelle, libéralisme politique et extraversion sont en relation avec les réactions auto déclarées des gens. Les données ne soutiennent pas l'idée que la haute estime de soi ou le fait d'être agressif serait nécessaire pour faire face à l'auteur d'un comportement incivil/immoral. Nous discutons des implications de ces résultats pour la perpétuation et le changement des normes sociales. Nous avons également examiné l'effet de la distance sociale témoin-transgresseur sur la tendance du témoin à confronter le transgresseur au sujet de son comportement (Chapitre 3). Nous avons présenté 26 comportements incivils et immoraux aux collégiens, lycéens et étudiants à l’université en leur demandant d'indiquer comment ils réagiraient s’ils devaient assister à chacun de ces comportements. Nous avons manipulé la relation avec le transgresseur, qui a été décrit comme soit un ami, soit une connaissance, soit un étranger pour le témoin. Les résultats suggère qu’une relation étroite entre le témoin et l'auteur du comportement incivil/immoral, agrandi la probabilité que le témoin exprime son désaccord. Les résultats parlent du rôle des relations étroites dans la perpétuation des normes sociales. Ils suggèrent également des moyens de réduire les comportements antisociaux dans plusieurs milieux sociaux, scolaires et organisationnels. / People treated unfairly, cultural assets in danger, discrimination against minorities, sexual harassment, bullying and violence are just a few uncivil and immoral behaviors that we can witness in public settings. What is our immediate reaction? The present research examined the personality characteristics of individuals who "speakup" and confront perpetrators of uncivil or immoral behaviors (Chapter 1 & Chapter 2). We tested whether those who intervene tend to be "bitter complainers" or "well-adjusted leaders".The first two studies, measured numerous individual differences that are directly implicated in bystander’s intervention. The results clearly confirmed the well-adjusted leader hypothesis. Participants' self-reported tendency to confront perpetrators correlated positively with social responsibility, acceptance by peers, independent self-construal, emotion regulation, persistence, self-directedness, age, and monthly salary, but not with aggressiveness. Three additional studies provide support for the "well-adjusted leader" hypothesis. Altruism, moral outrage, personal implication, political liberalism, and extraversion were positively related to people's self-reported reactions. The data provided no support for the idea that high self esteemor being aggressive is necessary to confront the perpetrator of an uncivil/immoral behavior. We discuss the implications of these findings for the perpetuation and change of social norms. We also examined the effect of social distance between a bystander and the perpetrator of an uncivil/immoral behavior on the bystander's tendency to "speak up" and confront the perpetrator about his/her behavior (Chapter 3). We presented 26 uncivil and immoral behaviors to middle schoolers, high schoolers and university students and asked them to indicate how they would react if they were to witness each of the behaviors. We manipulated the relationship to the perpetrator who was described as a friend, an acquaintance, or a stranger. Results showed that smaller the social distance between the bystander and the perpetrator of the uncivil/immoral behavior the greater the self-reported likelihood that the bystander will express his/her disapproval to the perpetrator. The findings speak to the role of close relationships in the perpetuation of social norms. They also suggest ways to curb antisocial behaviors in a variety of school and organizational settings.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016CLF20002
Date15 November 2016
CreatorsMoisuc, Alexandrina
ContributorsClermont-Ferrand 2, Ginet, Magali, Brauer, Markus
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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