Pour établir un pont entre la littérature pour la jeunesse iranienne et française, nous choisissons un sujet comparatif entre une œuvre française et une œuvre iranienne.dans chaque pays, seuls quelques titres ont survécu au temps, sont devenus des classiques et même des modèles. le petit nicolas en france et les aventures de madjid en iran, dont la pratique de lecture s'étale sur une trentaine d'années, sont tenus pour des chefs-d'œuvre et les personnages, nicolas et madjid, demeurent dans la mémoire des enfants ainsi que dans celles les adultes. ces deux œuvres ont été rééditées plusieurs fois au fil du temps et elles ont été exploitées sous diverses formes. les personnages ont été portés à l'écran et à la télévision, on peut entendre leurs histoires via des disques ou des cassettes et les récits voyagent loin de leurs frontières à travers la traduction. dans ces conditions, nous nous demanderons quels sont les critères pour qu'une œuvre de littérature pour la jeunesse connaisse un succès durable et parvienne à faire partie du patrimoine. pour cela, nous commencerons par identifier des critères à partir de sources critiques et de documents évaluatifs .de plus, les idées de j.-p. manganaro, y. hersant, m. orcel et m. van geetruyden nous aideront dans cet démarche . dans un second temps, donnant la priorité, non pas aux critères externes d'ordre sociologique mais aux paradigmes littéraires, nous serons amenée à examiner certains critères internes (la configuration esthétique, la narration et ses personnages, les stratégies d'écriture) et à considérer l'histoire de la réception (les traductions et adaptations). dans cette perspective, nous nous référerons, d'une part aux théories de genette et de jaap lintvelt, d'autre part à celles d'o'sullivan, vinay et darbelnet. la thèse comportera une partie de traduction (traduction de 60 pages des histoires de madjid d'iranien en français). / Despite a relatively short history, children’s literature has already his classics: a certain number of editorial works constitutes a patrimony which remains vivacious and continues to be read by new generations who nourish and inspire more contemporary productions. The concept “patrimony” has therefore pertinence and a particular definition in the domain of“children’s literature”. That is what is explored from a crossed study of two literary works, one French and the other Persian, which have in common humor and statement in the first person singular: The Little Nicolas of Rene Goscinny and The Adventures of Majid of Houshang Moradi-Kermani. These patrimonial works are considered from a triple point of view: that of their national reception, their broadcasting and their commercial exploitation; that of their aesthetical intrinsic value; that of their reception in different cultures through translation and therefore by their uniqueness and universality.This qualitative research emphasize on French and Persian sources and on a deep study of questionnaires meant to readers and based on the corpus of the two works and their translations. From this perspective, we refer, for the question ofreception, to the works of Ferrier and Louichon, for the creation, to the theories of Maingueneau, Chambers and Chlovski and for the translations, to those of O’Sullivan, Chevrel, Vinay and Darbelnet.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014LEMA3007 |
Date | 24 June 2014 |
Creators | Behdad, Bahareh |
Contributors | Le Mans, Eichel-Lojkine, Patricia, Balaÿ, Christophe |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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