Afin de déterminer les difficultés à réaliser un robot autonome, une grille d'analyse philosophique et épistémologique a été établie pour mener une étude transversale. Cette étude révèle que les diverses approches se justifient par au moins une hypothèse ontologique qui conduit inévitablement à une impasse au développement d'une science de la cognition contrairement aux sciences physiques. Une solution consiste alors à adopter une définition pragmatiste de la vérité (James, 1905) conduisant à considérer la cognition comme une dynamique sémiotique auto-orientée toujours en interaction avec l'environnement. À partir de la notion d'autopoièse (Varela, 1989), la cognition a été définie comme une autopoièse sémiotique. La formalisation de ce concept a permis de déterminer une architecture cognitive. En s'inspirant des systèmes de classeurs (Holland, 1976), une architecture cognitive minimale fut spécifiée et implémentée. L'expérimentation en environnement simulé et réel a pu montrer la présence de propriétés d'auto-organisation et d'auto-orientation, en exprimant les règles et les métarègles avec le même formalisme.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00319702 |
Date | 25 September 2007 |
Creators | Coussinet, Cédric |
Publisher | Université Paris Sud - Paris XI |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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