Ce projet vise à reconstruire le développement du portrait peint à Rome et l’utilisation de ce type de support figuré à Rome, à partir de la République jusqu’à la fin du IIIe siècle après J.C. Le portrait peint dans l’art romain suit les changements culturels et les limites de l’Empire, en se mêlant avec des traditions artistiques de différentes aires culturelles. L’étude de ce sujet, qui présente de profondes difficultés, est souvent considéré à tort comme un sous-argument de la thématique du portrait statuaire à Rome. Or le portrait peint mérite une étude comme sujet indépendant car, dans l’Antiquité, la peinture a été « l’arte guida ». La peinture ancienne est aujourd’hui peu connue car la plupart des œuvres ont été perdues, ce qui rend le portrait peint difficile à reconstruire. Le manque de sources archéologiques relatives à la genèse de cette forme d'art est comblé par certaines sources littéraires grecques et romaines. Pour la période impériale, les témoignages archéologiques sont plus abondants, comme dans le cas des portraits du Fayoum, qui, cependant, sont limités à la province de l'Egypte, ou des fresques trouvées dans un certain nombre de sites archéologiques importants en Méditerranée (les plus précieux ont été trouvés à Herculanum, Pompéi et Stabies, mais aussi en Syrie). / This project aims to reconstruct the development of painting portraits in Rome and the use of these types of image employed for Romans, from the Republic until the end of the third century AD. The portrait painted in Roman art follows the cultural changes and the limits of the Empire, mingling with artistic traditions from different cultural areas. The study of this subject, which presents profound difficulties, is often wrongly considered as a sub-argument of the theme of the statuary portrait in Rome. The painted portrait deserves a study as an independent subject because in Antiquity the painting was "l’arte guida". The old painting is now little known because most of the works have been lost and it makes the painted portrait difficult to reconstruct. The lack of archaeological sources relating to the genesis of this art form is filled by some Greek and Roman literary sources. For the imperial period archaeological evidence is more abundant, as in the case of Fayum portraits, which, however, are limited to the province of Egypt, or frescoes found in several important archaeological sites in the Mediterranean (the more valuable were found at Herculaneum, Pompeii and Stabies, but also in Syria).
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018SORUL070 |
Date | 25 June 2018 |
Creators | Rea, Giorgio |
Contributors | Sorbonne université, Università degli studi (Milan, Italie), Sauron, Gilles |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | Italian |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text, Image |
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