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Kurdish self-determination trajectories : between domestic institutions and great power politics

Aucun projet d’autodétermination kurde n’a donné lieu à un État souverain. Cependant, en 1991, une entité politique autonome kurde est née de facto au nord de l’Irak. Puis, en 2004, son statut a été élevé à celui de jure. Similairement, une entité autonome kurde existe de facto en Syrie depuis 2012. En même temps, les Kurdes de la Turquie et de l’Iran ont du mal à revendiquer leurs prétentions envers leurs États parents. Cela soulève des questions sur les facteurs qui déterminent les trajectoires de ces projets d’autodétermination. Ce mémoire de thèse propose que c’est une combinaison des effets des institutions étatiques et de la politique des Grandes Puissances qui les explique. Son cadre théorique est axé sur la supposition qu’on peut étendre la portée des théories institutionnalistes et géopolitiques issues de la bibliographie sur la sécession à l’ensemble des expressions d’autodétermination, y inclue l’autonomie. Ayant adopté un design de recherche d’étude de cas comparative, ce mémoire teste ses hypothèses à partir des données empiriques retracées à compter d’évènements clés, comme les crises d’État-nation, dans les trajectoires des projets d’autodétermination kurdes en Turquie, Syrie, Irak et Iran. Les trouvailles renforcent l’argument principal et sont spécifiquement significatives concernant l’intercession des Grandes Puissances. En somme, quand les revendications d’autodétermination s’alignent sur les intérêts des Grandes Puissances, celles-ci peuvent compenser les arrangements institutionnels non favorables sur place, ce qui permet l’apparition ou la consolidation de l’entité politique. Lorsqu’il y a un désalignement entre les deux, les Grandes Puissances soutiendront le statu quo. / Kurdish self-determination projects have not produced a sovereign state. However, later upgraded to de jure status in 2004, a Kurdish-led de facto autonomous polity emerged in 1991 in northern Iraq. Another Kurdish de facto autonomous polity exists in Syria since 2012. Meanwhile, Turkish and Iranian Kurds struggle to press their claims against their home state leaders. This raises questions about the factors that determine the trajectories of their self-determination projects. This thesis contends that it is a combination of domestic institutions and Great Power politics that inform them and builds its theoretical framework on the assumption that institutionalist and geopolitical explanations from the literature on secession can be extended to other expressions of self-determination, as autonomy. Through a comparative case study research design, this thesis tests a set of hypotheses against empirical evidence traced from several key events, such as nation-state crises, in the trajectories of Kurdish self-determination projects in Turkey, Syria, Iraq and Iran. The findings largely support the argument, and are specifically significant for Great Power intercession. In summary, they suggest that where self-determination claims align with the interests of Great Powers, they can offset the unfavorable institutional arrangements in place, allowing for polity emergence or consolidation. Where these claims and Great Power interests are misaligned, these uphold the status quo.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/33793
Date04 1900
CreatorsGarcía Meca, Juan
ContributorsSeymour, Lee Joseph Mars
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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