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Relations entre des caractéristiques institutionnelles, le risque de malnutrition et la qualité de vie des personnes âgées hébergées

Several studies in long-term care have found a high prevalence of malnutrition among elderly residents. Physiological and psychological determinants of malnutrition and the consequences of malnutrition are quite well known. However, studies have not yet demonstrated whether institutional factors could help decrease malnutrition and improve quality of life in institutionalized elderly. This study examined relationships between certain institutional characteristics related to residents' dining experience, foodservices, nutritional care and other institutional factors and risk of malnutrition and quality of life of nursing home residents. Thirty-eight of 61 New Brunswick nursing homes (62.3%) agreed to participate. A total of 395 residents (132 cognitively intact, 263 cognitively impaired) participated in the study. Demographic and medical data were gathered from participant's medical charts and risk of malnutrition was measured. Information on residents' dining experiences and quality of life were obtained as well as specific data on each institution, including foodservice information. Our findings indicate that more than one third (39%) of participants were highly or moderately at risk of malnutrition and that risk is associated with certain foodservice factors such as, menu cycle length (28-day vs 21-day), difficulty manipulating food containers, lids and dishes, type of food distribution System, menu selection closer to mealtime, food satisfaction and porcelain-type dishes. Risk is also associated with nutritional care, such as therapeutic diets, nutritional screening and oral supplementation as well as other institutional factors such as ratio of residents per resident assistant. Results also show that residents' quality of life was associated with certain institutional factors, such as type of food distribution System, porcelain-type dishes, therapeutic diets, autonomy in relations to food, independence with eating, number of dining companions and ratio of residents per resident assistant. / Plusieurs études menées auprès des personnes âgées hébergées ont révélé un risque de malnutrition très répandu chez cette population. Les facteurs de risque physiologiques et psychologiques ainsi que les conséquences de la malnutrition ont fait l'objet de nombreuses études. Toutefois, les recherches n'ont pas encore démontré si certains facteurs reliés à l'établissement de santé pourraient contribuer à diminuer cette malnutrition et à améliorer la qualité de vie des personnes âgées hébergées en soins de longue durée. Ce projet a permis d'examiner les relations entre certaines caractéristiques institutionnelles reliées à l'expérience lors des repas, au service alimentaire, aux soins nutritionnels et à d'autres aspects de l'établissement et le niveau de risque de malnutrition et la qualité de vie des résidents. Trente-huit foyers de soins au Nouveau-Brunswick sur 61 ont accepté de participer à l'étude (62,3%). Un total de 395 résidents lucides (n=132) et non-lucides (n=263) âgés de 65 ans et plus ont participé à l'étude. Des données démographiques et médicales ont été recueillies à partir des dossiers médicaux des résidents et le risque de malnutrition a été mesuré. Des données reliées à l'expérience lors des repas et à la qualité de vie des résidents ont été recueillies ainsi que des données spécifiques à l'établissement, incluant le service alimentaire. Les résultats indiquent que plus du tiers (39%) des résidents de notre étude sont à risque élevé ou modéré de malnutrition et que ce risque est associé à certaines caractéristiques reliées au service alimentaire, telles que la longueur du cycle de menu (28 jours vs 21 jours), la difficulté à manipuler les contenants, les couvercles et la vaisselle, le type de système de distribution des repas, la sélection du menu près du repas, la satisfaction avec les repas et la vaisselle de type porcelaine. Ce risque est aussi associé aux soins nutritionnels, telles que les régimes thérapeutiques, le dépistage nutritionnel et la prise de suppléments oraux et à d'autres facteurs institutionnels, tels que le ratio résidents par préposé aux soins. Les résultats démontrent aussi que la qualité de vie des résidents est associée à certains facteurs institutionnels, tels que le type de système de distribution des repas, la vaisselle de type porcelaine, les régimes thérapeutiques, l'accès aux collations et aux mets de l'extérieur, l'autonomie pour consommer les aliments, le nombre de compagnons de table et le ratio résidents par préposé aux soins.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/19038
Date12 April 2018
CreatorsCarrier, Natalie
ContributorsOuellet, Denise, West, Gale E.
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Formatxi, 230 f., application/pdf
CoverageQuébec (Province)
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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