Socrate, incontestablement, est la figure par excellence du philosophe. Le récuser, c'est renier l'amour de la sagesse et tout ce qu'il y a de meilleur chez l'Homme. Or, ce spectre socratique, toujours en quête de quelque jeunesse à corrompre, a profondément séduit, troublé et offensé Friedrich Nietzsche. En réalité, le ver socratique serait si vivement ancré au sein de l'oeuvre et de l'existence du philosophe allemand que toute compréhension de ce dernier passerait inéluctablement par un retour au vieux silène athénien. Embrasser Nietzsche, c'est comprendre à nouveau Socrate, les enseignements de celui-ci. D'ailleurs, nous présentons ici, à l'aulne du thème crucial de l'éducation, pourquoi Nietzsche rejeta Socrate tout en se révélant son plus grand amant, pour ainsi dire. Notre préoccupation centrale est la problématique du philosophe idéal ou, pour résumer d'un coup toute notre pensée, de l'Homme idéal, étoile polaire de toute démarche éducative, de toute tentative d'élévation, de civilisation.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/21398 |
Date | 16 April 2018 |
Creators | Bergeron, Jean-François |
Contributors | De Koninck, Thomas |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | viii, 181 f., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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