Les traditions culturelles et l’histoire commune des états membres de l’UEMOA ont été des facteurs clé de leur rapprochement dans divers domaines. En effet, la monnaie commune de ces différents pays a permis d’instaurer les fondements d’un droit commun des investissements, et une zone de coopération fondée sur une profonde solidarité . Ceci devait se faire, à travers la reconnaissance de la liberté de circulation des capitaux dans le traité du 12 mai 1962 instituant l’UMOA qu’ils s’étaient engagés à transformer en Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine . Au fil du temps, le développement du droit communautaire en Afrique de l’Ouest a évolué et couvert un large champ qui s’étend désormais aux investissements .
Les enjeux du Droit International des Investissements, en raison des exigences de la mondialisation des économies, ont contraint les États de l’espace UEMOA, importateurs de capitaux, à faire converger leur réglementation des investissements afin de favoriser leur attractivité et d’en tirer le meilleur parti . La difficulté d’un tel objectif réside d’une part, dans la nécessité d’arriver à̀ concilier leurs intérêts avec ceux des investisseurs ; qui ne sont pas toujours convergents et d’autre part, soulèvent certaines questions concernant le choix des juridictions compétentes et du droit applicable aux conventions d’investissements. L’Union n’a pas dérogé aux standards internationaux de protection des investissements qui existent pour les garanties procédurales . Elle a reconnu la pertinence de l’arbitrage comme principal mode de règlement des différends tout en réaffirmant le principe de la compétence des juridictions nationales et communautaires.
Dès lors, pour débattre « de la cohabitation des juridictions encadrant la résolution des conflits issus des investissements internationaux dans l’UEMOA » thème de l’étude que nous avons menée, nous avons suivi la démarche ci-après :
Au Chapitre I, nous avons présenté l’UEMOA dans toute sa composante.
Dans le Chapitre II, nous avons présenté les différents investissements au sein de l’UEMOA.
Quant au Chapitre III, il a porté des éclairages sur l’arbitrage au sein de l’UEMOA, l’un des principaux modes de résolution des conflits issus des investissements internationaux et traite de certaines sentences arbitrales sur des cas de conflits entre États membres de l’Union et des investisseurs.
Par ailleurs, le chapitre IV propose quelques analyses critiques sur la gestion des conflits. Enfin, le Chapitre V, fait état de nos analyses critiques et recommandations à l’effet d’apporter notre contribution pour l’amélioration de cette pratique importante et délicate pour l’Union. / The cultural traditions and the common history of the UEMOA member states have
been key factors in bringing them together in various fields. Indeed, the common currency of
these different countries has made it possible to establish the foundations of a common
investment law, and an area of cooperation based on deep solidarity. This was to be done,
through the recognition of the freedom of movement of capital in the treaty of May 12, 1962
establishing the UEMOA which they had undertaken to transform into the West African
Economic and Monetary Union. Over time, the development of community law in West Africa
has evolved and covered a large field which now extends to and covered to investment.
The challenges of International Investment Law, due to the requirements of the
globalization of economies, have forced the WAEMU States, importers of capital, to converge
their investment regulations in order to promote their attractiveness and draw better. The
difficulty of such an objective lies, on the one hand, in the need to manage to reconcile their
interests with those of investors ; which are not always convergent and on the other hand, raise
certain questions concerning the choice of competent courts and the law applicable to
investment agreements. The Union has not departed from the international investment
protection standards that exist for procedural guarantees. It recognized the relevance of
arbitration as a means of settling disputes while reaffirming the principle of the jurisdiction of
national and Community courts.
Therefore, to debate "the cohabitation of the jurisdictions framing the arbitration of
conflicts arising from international investments in the UEMOA" theme of the study that we
conducted, we followed the following approach :
vi
In Chapter I, we presented UEMOA in its entire component. In Chapter II, we presented the
various investments within the UEMOA. As for Chapter III, it shed light on arbitration within
the UEMOA and deals with certain arbitral awards on cases of conflicts between Member States
of the Union and investors.
In addition, Chapter IV offers some critical analyzes on conflict management. Finally, Chapter
V presents our critical analyzes and recommendations to make our contribution to the
improvement of this important and delicate practice for the Union.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/24445 |
Date | 07 1900 |
Creators | Berte, Tandjaman Abiba Grace |
Contributors | Koutouki, Konstantia |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
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