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Self-fulfilling prophecies: the government's role in generating support for ethnic terrorists

Why do some ethnic groups support the use of terrorism and violence to change the status quo and others do not? Conventional wisdom suggests repression may provoke more violence, but consensus has not been reached on how this relationship works. I propose a Theory of Ethnic Group Support for Terrorism (TEST) that argues that the denial of political access to ethnic groups to resolve conflict through peaceful means creates conditions of structural repression. This structural repression then engenders ethnic groups to mobilize around seeking extra-institutional and often extra-legal avenues of change including terrorism. The avenue chosen depends upon the state's response to ethnic group mobilization, which may include reforming repressive institutions, thus undermining support for violence and terrorism, or may include using agent-driven discrete acts of repression, triggering increases in ethnic group support for terrorism. The TEST is applied and assessed in light of the cases of Northern Irish Catholics and the IRA, Quebecois and the FLQ and Corsicans and the FLNC. Ultimately, the TEST demonstrates that states' willingness to effectively address ethnic group grievances will marginalize, if not eradicate terrorism. In contrast, states that choose to neglect, alienate and discriminate against ethnic groups fail to enable them to use political channels to change the status quo, causing increases in support for terrorism. / Pourquoi certains groupes ethniques appuient-ils l'utilisation du terrorisme et de la violence afin de modifier le statut quo alors que d'autres s'y opposent? Il est généralement admis que la répression peut engendre plus de violence. Or, le sens de cette relation ne fait toujours par consensus dans la littérature. Cette étude présente une théorie visant à expliquer l'appui des groupes ethniques au terrorisme (TEST) et qui suggère que les cas où les groupes ethniques se voient refuser l'accès au politique comme moyen pacifique de résolution de conflits créent des conditions de répression structurelle. Celle-ci devient alors un motif pour les groupes ethnique de se mobiliser afin de trouver des modes extra-institutionnels et des avenues extra-juridiques de résoudre les conflits, incluant le terrorisme. L'avenue choisie par les groupes ethniques dépend de la réponse offerte par l'État à leurs stratégies de mobilisation. Cette réponse peut inclure des réformes aux institutions répressives, minant l'appui des groupes à la violence et au terrorisme, ou l'utilisation discrète d'actes de répression conduits par des individus, générant une augmentation du soutien au terrorisme au sein des groups ethniques. Dans le cadre de cette étude, la théorie TEST est donc évaluée à la lumière des cas des Catholiques irlandais du Nord et de l'IRA, des Québécois et du FLQ, ainsi que des Corses et du FLNC. Elle démontre que, d'une part, la volonté des États de répondre aux revendications des groupes ethniques marginalise, si ce n'est éradique, l'utilisation du terrorisme par ces groupes. D'autre part, les États qui choisissent de négliger, d'aliéner ou de discriminer les groupes ethniques les empêchent d'utiliser les voies politiques de résolution des conflits, provoquant une augmentation de l'appui de ces groupes à l'utilisation de la violence et du terrorisme.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.86592
Date January 2010
CreatorsCox, Amy S
ContributorsStephen Saideman (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of Political Science)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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