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Relation entre l'insomnie et le fonctionnement cognitif chez les femmes traitées pour un cancer du sein

Cette thèse doctorale s'intéresse à l'association entre l'insomnie et le fonctionnement cognitif dans le contexte du cancer du sein non métastatique. L'objectif principal est d'évaluer la relation entre l'insomnie et le fonctionnement cognitif, mesuré objectivement (c.-à-d., par des tests neuropsychologiques) et subjectivement (c.-à-d., par des questionnaires auto-administrés), chez soixante-trois femmes ayant reçu un protocole de traitement homogène (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie et hormonothérapie) contre leur cancer du sein non métastatique (article 1). Le second objectif est d'évaluer le rôle potentiellement modérateur : (a) de l'âge; (b) du niveau d'éducation; (c) du potentiel intellectuel (estimation du quotient intellectuel); (d) du statut ménopausique avant le début des traitements oncologiques; et (e) de l'utilisation d'une médication hypnotique (benzodiazepine ou non-benzodiazépine), dans la relation entre l'insomnie et le fonctionnement cognitif, mesuré objectivement et subjectivement (article 1). Le dernier objectif vise à évaluer le rôle médiateur des facteurs suivants dans la relation entre l'insomnie et le fonctionnement cognitif, mesuré objectivement et subjectivement : (a) une perturbation de l'architecture du sommeil (tel que mesurée par une nuit d'enregistrement polysomnographique ambulatoire); (b) la détresse psychologique (c.-à-d., dépression et anxiété); (c) la fatigue; et (d) le stress (article 2), ces trois dernières variables ayant été évaluées à l'aide de questionnaires auto-rapportés. Les résultats montrent que les participantes qui présentent des symptômes d'insomnie ont une performance significativement plus faible aux domaines de mémoire épisodique verbale et de fonctionnement exécutif, et perçoivent leur fonctionnement cognitif comme significativement plus altéré, comparativement aux bonnes dormeuses. Les résultats révèlent également un rôle modérateur de l'âge et du niveau d'éducation pour certaines des variables cognitives. Finalement, les analyses ont confirmé le rôle médiateur de la perturbation de l'architecture du sommeil, de la détresse psychologique et de la fatigue dans la relation entre l'insomnie et le fonctionnement cognitif, les médiateurs significatifs variant toutefois selon la fonction cognitive mesurée. Dans l'ensemble, cette thèse suggère l'insomnie comme facteur contributoire additionnel aux traitements oncologiques pour expliquer les altérations cognitives chez les femmes traitées pour un cancer du sein et identifie certaines variables qui influenceraient et expliqueraient la relation entre l'insomnie et le fonctionnement cognitif, mesuré objectivement et subjectivement, chez cette population.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/22593
Date17 April 2018
CreatorsCaplette-Gingras, Aude
ContributorsSavard, Josée
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Formatix, 242 f., application/pdf
CoverageQuébec (Province)
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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