Cette recherche porte sur la relation que les sigles entretiennent avec leur source, notamment sur le plan de la signification, ainsi que sur la nature sémiotique des sigles; ces derniers doivent-ils être considérés comme des signes linguistiques prototypiques ou plutôt comme une classe d’unités lexicales à part? Nous avons abordé cette question à partir d’une enquête par questionnaire et d’une analyse de corpus. Le questionnaire, portant sur 27 sigles et ayant été complété par 72 participants, permet d’avancer que la motivation abréviative d’un sigle peut varier selon les locuteurs et que la relation abréviative entre le sigle et sa source n’est pas toujours perçue. Suivant l’analyse de corpus menée sur quelque 10 000 articles, il apparaît que les sigles sont moins employés en tant qu’abréviation qu’en tant qu’unité lexicale à part entière. Enfin, nous proposons que les sigles forment une classe particulière de signes linguistiques dont il reste à définir plus avant les caractéristiques.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/24347 |
Date | 19 April 2018 |
Creators | Lambert, Maxime |
Contributors | Courbon, Bruno |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 298 p., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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