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Cash crops and climate shocks: flexible livelihoods in Southeast Yunnan, China

The rural landscape of the People's Republic of China has changed dramatically from land collectivization in the 1950s to the decollectivization reforms initiated by Deng Xiaoping in 1979. By the mid-1980s each rural household had again become responsible for its own agricultural production, and food security began to improve, even within the most remote areas. To further this agrarian transition, in the late 1990s the central state devised the Western Development Strategy to advance its 'less developed' western regions, within which provincial governments subsidized cash crops. The aim of this thesis is first to examine the importance of cash crops and related subsidies for Han and minority nationality farmer households in Honghe Hani-Yi Autonomous Prefecture, Yunnan, China; second, to assess how extreme weather events affect these farmers' livelihoods and to investigate the coping mechanisms they employ. To answer this aim I draw on a conceptual framework that incorporates key elements from sustainable livelihoods, food security, and vulnerability and resilience to climate variability literatures. Focusing on four townships in Honghe Prefecture, southeast Yunnan, I completed statistical analyses of quantitative data regarding recent extreme weather events in the region and ethnographic fieldwork, including conversational interviews with farmers and semi-structured interviews with local officials completed in summer 2011. I find that state-sponsored cash crops do not always bring higher financial capital rewards and that cash crop farmers have been increasingly exposed to extreme precipitation and temperatures since the year 2000, which constrain their access to livelihood capitals, essential for (re)investing in cash cropping. In turn, farmers cope with and/or adapt to climate shocks according to their initial livelihood decision-making and the specifics of the event, while also being influenced by their location and ethnicity. In sum, I argue that farmers' vulnerability is rooted in social, temporal and spatial variables, many of which are not being considered by state officials. / Le paysage rural de la République Populaire de Chine s'est considérablement transformé depuis la collectivisation dans les années 50 jusqu'aux réformes de dé-collectivisation instauré par Deng Xiaoping en 1979. Au milieu des années 80, chaque ménage rural est redevenu responsable de sa propre production agricole et la sécurité alimentaire semble s'être améliorée, même dans les régions les plus reculées. Pour intensifier la transition agraire et le développement rural, l'état a commencé à la fin des années 90 à subventionner les cultures commerciales au niveau provincial, à travers sa « Stratégie de développement de l'ouest du pays ». L'objectif de ce mémoire est premièrement d'examiner l'importance des cultures commerciales subventionnées par l'état pour les agriculteurs, particulièrement issus des minorités ethniques (Yi, Hmong, Yao, et Zhuang) et de la majorité Han dans la Préfecture de Honghe, Yunnan; et deuxièmement d'évaluer les effets des phénomènes climatiques extrêmes sur leurs moyens d'existence et d'étudier les mécanismes de survie auxquels ils ont recours. Pour remplir cet objectif, j'utilise un cadre théorique incorporant les éléments clés des littératures sur les moyens d'existence durables, la sécurité alimentaire, ainsi que la vulnérabilité et la résilience à la variabilité du climat. Mes méthodes comprennent une analyse statistique des données quantitatives des récents phénomènes climatiques extrêmes dans la région et un travail ethnographique dans quatre cantons de la Préfecture de Honghe, notamment des entrevues non structurées avec les agriculteurs et semi-structurées avec les cadres locaux au cours de l'été 2011. Je constate que les cultures commerciales subventionnées par l'état ne s'accompagnent pas toujours d'une amélioration du capital financier des agriculteurs et que ces cultures sont de plus en plus exposées à de fortes précipitations et d'extrêmes températures, qui réduisent l'accès aux capitaux de subsistance, nécessaire au réinvestissement dans les cultures commerciales. Par conséquent, les agriculteurs développent des stratégies de survie et/ou d'adaptation selon leurs moyens d'existence choisis et le type de phénomènes climatiques, mais sont également affectés par leur emplacement et leur ethnicité. En somme, je remarque que l'accès des agriculteurs aux ressources est essentiellement fonction de trois variables : sociale, temporelle et spatiale ; celles-ci souvent ignorées par les cadres gouvernementaux.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.114509
Date January 2013
CreatorsChampalle, Clara
ContributorsSarah Turner (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Arts (Department of Geography)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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