As Liberia recovers from nearly a decade and a half of civil war, the largest obstacle to long-term stability remains the divisive issue of land. Drawing from data collected in central (Salala District, Bong County) and northwestern (Foya, Quardu Gboni and Voinjama Districts, Lofa County) Liberia, this thesis explores the conditions that produce and perpetuate land conflict. The violence and social dislocations of war created an opportunity for Liberians to confront their tumultuous relations with pre-war authority. The rule of law has failed to consolidate in the post-war environment. In the absence of a dominant system to consistently secure claims and enforce rules, individuals and groups have been using whatever means at their disposal to secure their own land or expand their claims, even if their actions may further undermine inter-personal, inter-community and institutional trust. Acts of encroachment, whether legitimate or not, are going unpunished, and are even justified through informal conflict resolution mechanisms. Rather than rebuilding the bonds of social trust that are necessary for a durable post-war peace, the unbridled competition for land has rewarded those who can most effectively mobilise their resources while undermining the foundations of customary, formal and informal tenure systems. / Alors que le Libéria se remet d'une guerre civile qui a duré une quinzaine d'années, le plus grand obstacle pour obtenir une stabilité à long terme est celui de discordance dans la division des terres. Se basant sur des données recueillies dans le centre du pays (le district de Salala dans le comté de Bong) ainsi que dans le nord-ouest (les districts de Foya, Quardu Gboni et Vonijama dans le comté de Lofa), cette thèse explore les conditions qui causent et perpétuent le conflit de la répartition des terres. La violence et les bouleversements sociaux pendant la guerre ont permis au Libéria de confronter les autorités au pouvoir avant la guerre. L'autorité de la loi a échoué dans ses efforts de se consolider dans l'après-guerre. A défaut d'une institution dominante qui devait solidifier les revendications et enforcer les lois, les individus, autant que les groupes, ont utilisé n'importe quel moyen à leur disposition pour protéger leurs terres ou accroître leurs concessions. Parfois ces actions avaient pour cause d'affecter les liens interpersonnels, inter-communautaires et institutionels. L'appropriation, que ce soit légitime ou non, reste impunie et est même justifiée par des mécanismes informels de résolution de conflit. Au lieu de reconstruire les liens de confiance sociale qui sont essentiels pour maintenir la paix après une guerre, la compétition effrénée pour obtenir les terres a récompensé ceux qui ont mobilisé effectivement leur ressources tout en discréditant les fondations des systèmes habituels, formels ou informels.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.103543 |
Date | January 2011 |
Creators | Corriveau-Bourque, Alexandre |
Contributors | Jon Unruh (Supervisor) |
Publisher | McGill University |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation |
Format | application/pdf |
Coverage | Master of Arts (Department of Geography) |
Rights | All items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated. |
Relation | Electronically-submitted theses. |
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