This dissertation is about what happens when the law attempts to control and police the meaning, circulation, and effects of representations. In a series of case studies, I examine encounters between the criminal law and the works of art, literature, and theatre it seeks to regulate and contain, in order to probe what the notion of irony can tell us about the vulnerability of institutionalized power. Each chapter focuses on a particular crime of representation - publishing an obscene text; uttering offensive language in a public place, making and showing indecent or pornographic images; and marking graffiti. In each case, I read the law through the representations - publications, theatre, photographs, or street art - made subject to its juridical force. I explain the sense of irony that arises in each case as a function of how the law tries but fails to remain outside of the representations it regulates, and shows itself to be immersed in and subject to the representational dynamics it seeks to control. The necessity of law repeating itself through time leaves open the ever-present possibility of a critical doubling, one which shifts or changes the scene in which authority operates, disrupting law's fantasy of sovereign power, exposing the fault lines and the precariousness of its own pronouncements, performances, frames, and insignia. Irony becomes a means of analyzing the precariousness of law's sovereign performances: as text (canonized and not pornographic), as theatre (a display of authority and not a farce), as remaining outside the image (not implicated or desirous), as a sign (communicating, not questioning) in space (bounded and designated not 'free'). This dissertation builds upon and extends transdisciplinary inquiries into legal aesthetics - law and discourse, legal theatricality, law and the image, and legal spaces - by connecting the threat of literariness, the embarrassment of overt theatricality, the vulnerability of explicit censorship, and the threatening polysemy of images, to art's challenge to law as representation. This dissertation seeks to contribute to the cultural study of law by demonstrating that art and law are constituted in and through one another in infinite, contradictory, and potentially transformative ways. / Cette dissertation porte sur les conséquences des tentatives de la loi de contrôler et surveiller le sens, la circulation et les effets des représentations. Dans une série d'études de cas, j'examine les rencontres entre le droit criminel et les oeuvres d'art, la littérature et le théâtre dont la loi cherche à réguler et contenir, afin de sonder ce que la notion de l'ironie peut nous dire sur la vulnérabilité du pouvoir institutionnalisé. Chaque chapitre se concentre sur un crime particulier de représentation - publier un texte obscène; utiliser un langage offensant dans un lieu public; prendre et montrer des images indécentes ou pornographiques; et faire des graffitis. Dans chaque cas, j'interprète la loi à travers les représentations - publications, théâtre, photographies ou arts de la rue - soumise à sa force juridique. J'explique le sens de l'ironie qui apparaît dans chaque cas comme une fonction de comment la loi tente mais échoue de rester en dehors des représentations qu'elle régule et se démontre comme faisant partie et assujettie à la dynamique de représentation qu'elle cherche à contrôler. La nécessité de l'auto-répétition de la loi à travers le temps engendre la possibilité omniprésente du dédoublement critique, celui qui décale ou change la scène où l'autorité opère, perturbant la fantaisie de la loi sur le pouvoir souverain, exposant les lignes de failles et la précarité de ses propres prises de positions, de ses performances, de ses cadres et de ses insignes. L'ironie devient un moyen d'analyser la précarité des performances souveraines de la loi: comme un texte (canonisé et non pornographique), comme théâtre (un acte d'autorité et non une farce), comme étant hors plan (pas impliqué ou désireux), comme un signe (qui communique et non questionne) dans l'espace (délimité et désigné mais non "libre"). Cette dissertation s'appuie sur et prolonge des préoccupations transdisciplinaires dans l'esthétique juridique - le droit et discours, la théâtralité du droit, le droit et l'image et les espaces juridiques - en joignant la menace de la littérature, l'embarras de l'exagération théâtrale, la faiblesse de la censure évidente et la polysémie écrasante des images avec le défi de l'art contre la loi en tant que représentation. Cette étude cherche à contribuer aux études du droit dans la culture en démontrant que l'art et le droit se croisent de façon infinie, contradictoire et potentiellement révolutionnaire.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.119396 |
Date | January 2013 |
Creators | Crawley, Karen |
Contributors | Desmond Robert Manderson (Supervisor) |
Publisher | McGill University |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation |
Format | application/pdf |
Coverage | Doctor of Civil Law (Faculty of Law) |
Rights | All items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated. |
Relation | Electronically-submitted theses. |
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