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Spatial measures of human disturbance around Kibale National Park, Uganda

Communities neighbouring protected areas often disproportionally accrue the costs of conservation, but they can also benefit from the existence of a protected area. In this dissertation, I investigate the value and spatial distribution of benefits and losses accrued by villages next to Kibale National Park in Uganda, and determine if the accrual of benefits and losses affect the levels of illegal resource extraction from the park. Since other factors may also influence illegal off-take from the park, this assessment is carried out within the context of local demographic and socio-economic landscapes. Illegal resource extraction was measured within the boundaries of the park near 25 study villages. Data for benefit and loss accrual, as well as demographics, and livelihood activities, were collected through focus groups, a household survey, and key informant interviews. Losses to crop raiding by park-protected animals were also collected by physically verifying damage over a six month period. The influence of local urban markets was represented by road distance to urban centres. Accrued financial benefits included park-based employment, tourism revenue sharing, non-governmental organization development projects, and resource access agreements. Although benefits positively influenced attitudes towards the park, only revenue sharing lowered illegal resource extraction. Losses were primarily caused by park-protected animals raiding crops, and preying on livestock, and loss aversion dominated attitudes about living next to the park. Eight villages accrued an annual net benefit as a result of the park, while 17 villages accrued a net loss. Losses were highest within 0.5 km of the park boundary, while benefits accrued up to 15 km from the park. Human disturbance inside the park was spatially clustered, identifying hotspots for extraction of particular resources. Although influenced by benefit provision, illegal resource extraction from the park, particularly tree harvesting, was more strongly driven by local and urban demand and the proximity of households to the park. Household wealth was found to generally mitigate resource extraction, with the exception of livestock-based wealth. Illegal in-park livestock grazing increased where more livestock was owned. To reduce illegal resource extraction from the park, improve attitudes towards the park, and address the spatial inequity of benefit and loss distribution, I recommend that the Uganda Wildlife Authority, in partnership with local governments and non-governmental organizations, focus benefits closer to the park boundary. In particular, they should direct revenue sharing funds, and additional funding sources that can be developed, to mitigate crop raiding and predation. To help manage the demand for wood outside the park, the authorities could incentivize farmers to grow trees, provide tree seedlings to local communities, and expand existing wood saving stove programs. / Les communautés vivant aux abords des aires protégées sont souvent imposées de façon disproportionnée des coûts reliés à la conservation mais bénéficient toutefois de l'existence de l'aire protégée. Dans cette étude, j'analyse la valeur et l'étalement géographique des pertes et bénéfices cumulées par les villages environnants le parc national de Kibale en Ouganda, afin de déterminer si ceux-ci affectent le niveau d'appropriation illégale des ressources du parc. Puisque d'autres facteurs peuvent également influencer l'appropriation illégale des ressources du parc, cette évaluation est réalisée dans le contexte démographique et socio-économique de la région. La mesure de l'appropriation illégale des ressources a été faite à l'intérieur des limites du parc, tout près de là où se trouve 25 villages visés par cette étude. Les données relatives aux pertes et bénéfices des communautés ainsi que les données sur la démographie et les activités de subsistance, ont été recueillies via des groupes de discussion avec les villageois, un sondage auprès des familles, et d'entrevues individuelles. Les pertes dues à la destruction des cultures par les animaux sous la protection du parc ont été recueillies en mesurant physiquement les dommages causés par ceux-ci sur une période de six mois. L'influence des marchés urbains locaux est représentée ici par la distance les séparant des centres urbains. Les bénéfices financiers pour les communautés environnantes comprennent: les emplois dans le parc, le partage des revenus dû au tourisme, les projets de développement d'organismes non-gouvernementaux et les ententes sur l'accès aux ressources. Bien que ces bénéfices influencent positivement l'opinion des communautés environnantes face au parc, seul le partage des revenus provenant du tourisme influence à la baisse l'appropriation illégale des ressources. Les pertes sont principalement dues à la destruction des cultures et à la prédation des animaux de la ferme par les animaux sous la protection du parc. C'est l'aversion envers ces pertes qui domine dans l'opinion des communautés vivant aux abords du parc. En tout huit villages démontrent un bénéfice annuel net grâce au parc alors que 17 villages cumulent une perte nette. Les pertes les plus importantes ont été répertoriées à l'intérieur d'un cercle de 0.5 km aux abords du parc alors que les bénéfices se sont retrouvés jusqu'à 15 km du parc.La perturbation humaine dans le parc a été localisée ainsi que l'identification des "point chauds" pour l'appropriation illégale des ressources. Malgré l'influence positive due à l'avantage financier des bénéfices, l'appropriation illégale des ressources (particulièrement l'abattage des arbres) est reliée à la demande des populations locales et urbaines et à la proximité des familles établies près du parc. Les biens cumulés par les familles ont réduit l'appropriation illégale des ressources du parc, exception faite des communautés élevant du bétail pour lesquelles le pâturage illégal des animaux dans le parc a été plus fréquent. Afin de réduire l'appropriation illégale des ressources du parc, améliorer les comportements envers le parc et gérer la répartition équitable des pertes et bénéfices, je recommande que l'autorité de la faune d'Ouganda, en partenariat avec les organisations gouvernementales et non-gouvernementales, distribue les bénéfices aux communautés ceinturant les limites du parc. Plus particulièrement, ils devraient utiliser les fonds communs de revenu ainsi que d'autres formes de financement potentielles, afin de contrôler et réduire la destruction des cultures, et la prédation du bétail. De plus, ces autorités devraient aider à la gestion des demandes en bois en encourageant les agriculteurs à cultiver des arbres, en fournissant les semis d'arbres aux communautés locales, et en élargissant les programmes existants sur les fours 'écono-bois'.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.106451
Date January 2012
CreatorsMacKenzie, Catrina
ContributorsRaja Sengupta (Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of Geography)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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