A la lecture de la littérature sur la participation des jeunes, apparaissent des approches très éloignées. Certaines sont centrées sur la possibilité, pour les jeunes, de choisir ; d'autres sont focalisées sur l'apprentissage, pour les jeunes citoyens, des protocoles de création des lois et du jeu parlementaire. Mais quels effets se produisent si on permet aux individus de décider de ce qui les concerne ? Cette thèse cherche à répondre à cette question en allant puiser dans la philosophie de l'École de Francfort (Habermas, Honneth), pour construire le processus d'individualisation, processus de socialisation singulier développé alors. Elle propose aussi une plongée ethnographique dans des pratiques pédagogiques, développées sur près de quinze années, qui s'appuient sur ce principe, en favorisant au quotidien, les prises de décision des publics avec les animateurs socioculturels. Ces pratiques situées dans des quartiers d'habitat social (cité de relogement et hlm) montrent les enjeux d'une approche renouvelée du travail social basée sur les principes de la cohésion sociale et de l'inclusion sociale. Cette thèse met aussi au travail une dimension peu explorée de l'animation socioculturelle : la dimension spatiale. L'espace apparaît comme un opérateur des situations, fondamental dans le travail, sur le social, des animateurs socioculturels. Ce point est mis en lumière par un cheminement socio-historique partant des colonies de vacances jusqu'au pratiques contemporaines de l'intervention sociale.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-01002123 |
Date | 16 February 2010 |
Creators | Bataille, Jean-Marie |
Publisher | Université de Nanterre - Paris X |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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