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Activation corticale en sommeil paradoxal chez les personnes qui souffrent d'insomnie : analyses spectrales de l'activité onirique

Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / L’insomnie est reconnue comme la source de perturbation du sommeil la plus courante et plusieurs conséquences en découlent. Les modèles actuels établissent que l’hyperactivation est centrale à l’insomnie. À ce jour, l’hyperactivation a été mesurée par l’intermédiaire de variables somatique, cognitive et corticale. Par ailleurs, certaines variables ont reçu peu d’attention alors qu’elles pourraient potentiellement être associées à l’hyperactivation dans l’insomnie chronique. De plus, peu d’études se sont penchées sur le lien existant entre ces variables. Le présent projet de mémoire doctoral avait donc pour objectif général d’étudier l’activation corticale et l’activité onirique en sommeil paradoxal chez les personnes souffrant d’insomnie et d’examiner le lien potentiel entre ces variables. Concernant l’activité corticale, les résultats ont montré que l’activation dans les bandes de fréquences alpha et bêta est semblable d’un groupe à l’autre et qu’elle a tendance à diminuer au fil des périodes de sommeil paradoxal chez les deux groupes de dormeurs. Ces résultats suggèrent que l’élévation de l’activité alpha et bêta n’est pas un marqueur de l’hyperactivation en sommeil paradoxal. En ce qui a trait à l’activité onirique, les éléments positifs et négatifs sont égaux d’un groupe à l’autre, mais un nombre supérieur d’éléments d’activité est observé en fin de nuit chez les bons dormeurs. Ces résultats, associés à ceux d’une étude antérieure de notre laboratoire, soulignent que les rêves des individus souffrant d’insomnie sont davantage centrés sur le négatif que ceux des bons dormeurs puisqu’ils intègrent moins d’éléments d’activité et une proportion d’éléments négatifs supérieure aux éléments positifs. Enfin, des analyses a été faite afin d’établir s’il existe un lien entre l’activation corticale et l’activité onirique. Les analyses montrent des corrélations non significatives entre ces variables, suggérant que l’activation corticale en sommeil paradoxal n’est pas associée à l’activation cognitive (traduit par l’activité onirique).

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/29542
Date01 May 2018
CreatorsPedneault-Drolet, Maude
ContributorsBastien, Célyne
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (x, 78 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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