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Adéquation du modèle de socialisation à la consommation appliquée au domaine de l'épargne et invariance selon le mode de collecte de données

La venue de l'Internet engendre chez les chercheurs des préoccupations à l'égard de possibles biais liés au choix du mode de collecte de données. La présente recherche consiste à vérifier l'adéquation aux données du modèle de socialisation à la consommation (Moschis & Churchill, 1978) appliqué au domaine de l'épargne et d'effectuer une comparaison des résultats obtenus au selon le mode de collecte de données (téléphone ou Internet). Le modèle de socialisation à la consommation regroupe les influences de différentes variables socioéconomiques ainsi que d'agents de socialisation (parents, pairs, médias, école, etc.) sur l'apprentissage de connaissances, de comportements ou d'attitudes en matière de consommation chez les jeunes. Cette recherche comporte deux volets : (a) l'adéquation du modèle de socialisation à la consommation est vérifiée à l'aide d'analyses acheminatoires basées sur les équations structurelles et (b) des analyses par équations structurelles pour vérifier l'invariance du modèle selon le mode de collecte de données sont effectuées. Les données utilisées proviennent d'une étude plus large qui visait à mesurer différents concepts liés aux compétences en matière d'épargne. Un total de 1 366 jeunes adultes québécois âgés entre 18 et 29 ans a complété un questionnaire (téléphone : n = 400 [221 femmes, 179 hommes]; Internet : n = 966 [652 femmes, 314 hommes]). Les résultats obtenus au premier volet indiquent d'abord un bon ajustement du modèle de socialisation à la consommation aux données. Le niveau de compétence des jeunes adultes en matière d'épargne est défini en grande partie par leurs comportements. De plus, parmi les deux sources d'influence, ce sont celles non spécialisées (parents, amis, collègues) qui les incitent le plus à épargner. Au Volet 2, un seul lien diffère d'amplitude selon le mode de collecte de données, soit celui reliant les sources d'influence non spécialisées au facteur latent « compétence ». Une explication possible de ces variations selon le mode de collecte de données est qu'elles seraient causées par les différences observées sur le plan du profil des deux échantillons plutôt que par le modèle.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/23047
Date18 April 2018
CreatorsCloutier, Jacinthe
ContributorsLachance, Marie J., Frenette, Éric
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format67 p., application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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