Comment rendre compte du fait que le mental est efficace causalement, si les relations causales impliquent des relations nomologiques (lois), et que le monde mental est exempt d’une telle caractéristique? Dans un article intitulé «Mental Events», Donald Davidson tente de résoudre ce problème en soutenant l’idée que les occurrences d’événements mentaux sont identiques à des occurrences d’événements physiques. Toutefois, cette thèse de l’identité des occurrences, le Monisme Anomal, est problématique dans la mesure où si c’est en tant qu’événements physiques que les événement mentaux sont efficaces causalement, alors le mental en tant que mental n’a aucune efficacité causale : les événements mentaux ne sont que des épiphénomènes. Pour résoudre cette difficulté, Davidson soutient d’abord que ce n’est pas en tant que physiques ou mentaux que les événements sont des causes, mais en tant que particuliers, quoi qu’il en soit des propriétés qu’ils exemplifient. Il introduit aussi une version de la notion de survenance pour rendre compte du rapport entre les propriétés mentales et physiques, notion dont je me sers finalement pour formuler une deuxième réponse possible à l’objection épiphénoméniste.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/42262 |
Date | 20 January 2021 |
Creators | Daigle, Jean-François |
Contributors | Bilodeau, Renée |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | vi, 115 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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