L’objectif général de cette thèse est d’étudier le rôle de la syllabe dans l’entrée dans l’écrit des élèves de grande section de maternelle par le biais d’une tâche d’écriture inventée. Il s’agit tout d’abord d’examiner les pratiques didactiques des enseignants de grande section à l’aide d’un questionnaire portant les unités de langues les plus employées dans la découverte de la langue (lettre/son, syllabe et mot) et dans les domaines d’activités de la lecture, de l’écriture et de l’oral. Les résultats obtenus montrent que l’unité la plus employée en lecture et en écriture est le mot, alors que l’unité de l’oral est la syllabe. Partant de ce constat, nous avons cherché à connaître l’impact que pourrait avoir un travail oral basé sur la syllabe sur les productions écrites des élèves. L’ensemble des données obtenues est en faveur de l’hypothèse selon laquelle les élèves prennent en compte des éléments de l’oral (lettre, son, syllabe) pour coder des énoncés oraux à l’écrit. De plus, les résultats montrent l’usage de six traitements qui sous-tendent l’entrée dans l’écrit démontrant que ce n’est pas un processus unique et que de nombreux paramètres peuvent conduire l’élève à traiter un énoncé oral de diverses manières. Dans une dernière partie, nous avons mené une étude de didactique expérimentale basée sur la syllabe orale dans le but d’observer les effets d’un entraînement régulier à la syllabe orale sur les productions écrites des élèves. Les résultats ne permettent pas de valider l’hypothèse selon laquelle la syllabe serait l’unité pivot de l’entrée dans l’écrit en grande section de maternelle, mais montrent néanmoins certains effets de l’intervention.L’objectif général de cette thèse est d’étudier le rôle de la syllabe dans l’entrée dans l’écrit des élèves de grande section de maternelle par le biais d’une tâche d’écriture inventée. Il s’agit tout d’abord d’examiner les pratiques didactiques des enseignants de grande section à l’aide d’un questionnaire portant les unités de langues les plus employées dans la découverte de la langue (lettre/son, syllabe et mot) et dans les domaines d’activités de la lecture, de l’écriture et de l’oral. Les résultats obtenus montrent que l’unité la plus employée en lecture et en écriture est le mot, alors que l’unité de l’oral est la syllabe. Partant de ce constat, nous avons cherché à connaître l’impact que pourrait avoir un travail oral basé sur la syllabe sur les productions écrites des élèves. L’ensemble des données obtenues est en faveur de l’hypothèse selon laquelle les élèves prennent en compte des éléments de l’oral (lettre, son, syllabe) pour coder des énoncés oraux à l’écrit. De plus, les résultats montrent l’usage de six traitements qui sous-tendent l’entrée dans l’écrit démontrant que ce n’est pas un processus unique et que de nombreux paramètres peuvent conduire l’élève à traiter un énoncé oral de diverses manières. Dans une dernière partie, nous avons mené une étude de didactique expérimentale basée sur la syllabe orale dans le but d’observer les effets d’un entraînement régulier à la syllabe orale sur les productions écrites des élèves. Les résultats ne permettent pas de valider l’hypothèse selon laquelle la syllabe serait l’unité pivot de l’entrée dans l’écrit en grande section de maternelle, mais montrent néanmoins certains effets de l’intervention. / The aim of this thesis is to study the role of syllable at early learning of writing for kindergarten pupils by the means of an invented spelling task. First of all, in fields of activities such as reading, writing and oral examination, it is a matter of examining the didactic practices of kindergarten teachers thanks to a questionnaire carrying the most employed units used in the discovery of languages (letter/sound, syllable and word). The results show that the most employed unit in reading and writing activities is the word, whereas the unit of the oral examination is the syllable. On the basis of this report, we sought to know the impact of an oral work based on the syllable, upon pupils’ written productions. All obtained data is in favor of the assumption according to which, the pupils take into account elements of the oral examination (letter, sound, and syllable) to code oral statements in their writings. Moreover, results show the use of six treatments, which underlie the early learning of writing, and show that it is not a single process, and that many parameters can lead the pupil to treat an oral statement in various ways. Eventually, we conducted a study of experimental didactic work based on the oral syllable, aiming to observe the effects of a regular training for oral syllable upon the written productions of the pupils. The results do not make it possible to validate the assumption according to which, the syllable would be the pivot unit of the entrance in writing at kindergarten, but nevertheless show certain effects of the intervention.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011TOU20107 |
Date | 18 November 2011 |
Creators | Bina, Dominique |
Contributors | Toulouse 2, Fijalkow, Jacques, Martins, Margarida Alves |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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