Cette thèse prend comme point de départ l'oeuvre du théologien et psychanalyste jungien Eugen Drewermann qui a le défaut de réduire le langage théologique à une pure symbolique, sans référence à un réel qui le transcenderait. Elle cherche à montrer, à partir de l'exemple de l'incarnation et de la résurrection, (deux affirmations centrales de la foi chrétienne), que l'approche de Drewermann n'est pas la seule possible. En complément, les travaux récents de neurothéologie, et leurs implications pour la théologie sont évoqués, dans le prolongement d'une réflexion sur Jung. Les positions de différents théologiens contemporains sont analysées et plus particulièrement celles de Wolfhart Pannenberg qui défend l'idée que le langage théologique se réfère bien à un réel qui le transcende, et que l'incarnation ne peut se comprendre qu'à partir de la résurrection de Jésus, considérée comme un événement historique. Une comparaison est ensuite faite entre le discours théologique et le discours scientifique, qui montre que ce dernier lui-même n'échappe pas au modèle et à la métaphore. L'objectif est de comprendre comment une position réaliste est possible en théologie, sur la base, d'un réalisme critique qui, tout en refusant les perspectives relativistes, prend acte de la finitude de tout discours qui fait que le dogme n'est qu'une étape sur le chemin de la vérité / This thesis takes as its starting point the work of the theologian and psychoanalyst Eugen Drewermann who reduces the theological language to a pure symbolic, without reference to a reality that transcends it. It seeks to show, using the example of the Incarnation and Resurrection, (two central affirmations of Christian faith), that Drewermann's approach is not the only one possible. Recent works in the Field of Neurotheology, and their implications for theology are discussed, as an extension of a reflection on Jung. Positions of various contemporary theologians are analyzed, especially those that Wolfhart Pannenberg defend, arguing that theological language refers to a real who transcends it, and that Incarnation cannot be understood unless we consider resurrection, regarded as a historic event. A comparison is then made between theological and scientific a discourse, which shows that the latter himself is not immune to models and metaphors. The goal is to understand how can a realistic theology, on the basis of a critical realism, is possible, which, while rejecting the relativistic perspectives, acknowledges the finitude of any discourse that makes of dogma a step on the path of truth
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012LORR0045 |
Date | 17 March 2012 |
Creators | Le Vaou, Pascal |
Contributors | Université de Lorraine, Fantino, Jacques |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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